Type | Thesis or Dissertation |
Title | Portage des genotypes a haut risque du papillomavirus humain chez des adolescentes sexuellement actives de la ville de Ouagadougou |
Author(s) | |
Publication (Day/Month/Year) | 2013 |
URL | http://www.labiogene.org/IMG/pdf/rahimy_hpv_these.pdf |
Abstract | Les infections à papillomavirus humains, en anglais Human Papillomavirus (HPV), constituent un véritable problème de santé publique, non seulement en raison de leur prévalence élevée, mais surtout au regard du risque de cancer qui leur est associé [1-4]. En fonction de leur potentiel oncogène pour l’homme, les HPV sont distingués en HPV à haut risque, impliqués dans les cancers de la sphère ano-génitale et oropharyngée, et en HPV à bas risque, responsables des lésions bénignes telles que les condylomes acuminés et les verrues [2]. L’infection génitale due aux HPV est considérée comme l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente au monde, avec 660 millions de personnes infectées [4], au point que certains l’appellent « la grippe sexuelle » [5]. Les femmes âgées de 15 à 25 ans sont les plus touchées. L'infection s’acquiert précocement dès le début de l’activité sexuelle : 40 % dans les deux années qui suivent le premier rapport sexuel selon certains travaux [6]. L’évolution naturelle de l’infection génitale à HPV le plus souvent se fait vers une clairance virale dans les 12 à 18 mois qui suivent la contamination [7]. Cependant, chez certaines femmes, l’infection peut devenir chronique, induisant des lésions dont l’évolution peut aboutir à un cancer du col de l’utérus 10 à 20 ans plus tard [4]. |
» | Burkina Faso - Recensement Général de la Population et de l'Habitation 2006 |