Abstract |
La présente thèse étudie la relation entre le niveau de vie, la fécondité des femmes en union et leurs besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Les données qui ont servi aux analyses proviennent des fichiers individuels de deux enquêtes démographiques et de santé (DHS) réalisées en Guinée en 1999 et 2005. Le niveau de vie est mesuré par un indicateur composite créé à partir des caractéristiques du logement et certains biens possédés par le ménage. Nous avons adopté deux stratégies d’analyse : analyses descriptives et multi-variées. Nous avons examiné à cet effet les niveaux et les tendances de ces deux comportements de fécondité dans les grandes villes, petites villes et villes secondaires, en milieu rural et à l’échelle nationale. Des méthodes statistiques appropriées ont été utilisées : (modèle de régression de Poisson et des modèles de régression logistique binaire et multinomiale). Les résultats des analyses descriptives montrent une faible fécondité chez les femmes issues des classes riches par rapport aux femmes pauvres et une diminution de leurs besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Ces relations qui se sont révélées très statistiquement significatives en 1995-1999 quelque soient les milieux de résidence, ont disparu presque dans les analyses multi-variées, après avoir contrôlé certaines caractéristiques socio-économiques, démographiques et culturelles. Dans ces analyses multi-variées, l’éducation de la femme et la pratique contraceptive se sont révélées particulièrement déterminantes pour la fécondité. |