Abstract |
L’élevage du mouton Ladoum étudié dans la commune de Thiès se pratique sous forme intensive. Les animaux sont gardés en claustration dans des concessions et aucune divagation n’est permise à cause de vol d’animaux mais aussi du manque d’espace. Il est pratiqué en majorité par des hommes soit 97,1% contre 2,9% de femmes avec un âge moyen de 44 ans. Plusieurs catégories socioprofessionnelles sont impliquées dans cette activité d’élevage mais, la majorité des éleveurs (68,6%) sont de profession libérale (commerçants, entrepreneurs, des prestataires de service…) contre 25,7% de fonctionnaires. Cet élevage est considéré comme une activité de prestige vue le statut social des personnes concernées et les moyens à mobiliser. Les éleveurs sont en majorité, guidés par le gain économique, mais certains sont motivés par le plaisir et la passion d’élever les animaux. Les résultats d’exploitation sont négatifs dans certains cas et positifs dans d’autres. Généralement, les anciens éleveurs ont enregistré des bénéfices par contre les plus récents ont des résultats négatifs. Le processus de professionnalisation des éleveurs est amorcé mais certaines insuffisances sont à améliorer telles que le suivi technico-économique de ces élevages, la maîtrise des coûts de production, les techniques d’alimentation et de reproduction et la certification des critères de standardisation de la race de mouton Ladoum par les centres de recherche scientifique de référence. |