Les ingenieurs en Algerie de l’epoque coloniale a la crise des annees 1990: approche socio-historique d’un metier

Type Journal Article - L’Annee du Maghreb
Title Les ingenieurs en Algerie de l’epoque coloniale a la crise des annees 1990: approche socio-historique d’un metier
Author(s)
Issue V
Publication (Day/Month/Year) 2009
Page numbers 589-611
URL https://anneemaghreb.revues.org/711?lang=ar
Abstract
Le métier d’ingénieur constitue un enjeu pour les sociétés puisqu’il leur permet d’assurer leur développement technologique. Dans sa version moderne, il est apparu au sein des sociétés occidentales d’abord sous une forme militaire, en charge de forteresses et de pièces d’artillerie, puis sous une forme plus civile, mais toujours au service de l’État, pour s’occuper des voies de communication et de l’exploitation des mines. Au XVIIe siècle, l’ingénieur se recrutait parmi les populations possédant un bagage intellectuel et recevait sa formation technique au sein de son corps. Mais dès le XVIIIe siècle, les États en viennent à mettre en place des formations et c’est ainsi que les premières écoles d’ingénieurs furent créées en Europe pour former des militaires et des civils (Grelon, 1990). Les conditions d’émergence mais aussi les dates de création de ces institutions sont révélatrices de l’état d’avancement industriel du pays. Le métier connait ensuite une évolution au fil de l’expansion économique, la montée en puissance des industries nouvelles a toujours généré des besoins en personnels techniques qualifiés, détenant les savoirs les plus actualisés de leur époque. Aujourd’hui, si les domaines et les spécialités dans lesquels l’ingénieur intervient connaissent une floraison sans limite, c’est essentiellement le caractère scientifique et technique du métier qui est retenu quand il s’agit de le définir (Lange, 1993).

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