Enquete sur la prise en charge des complications de l’exercice illegal dans la province de marrakech

Type Thesis or Dissertation - Doctorat en medecine dentaire
Title Enquete sur la prise en charge des complications de l’exercice illegal dans la province de marrakech
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 2013
Abstract
exercice illégal de la médecine dentaire au Maroc est une problématique qui
dépasse du loin le pouvoir du chirurgien dentiste ou des syndicats. C’est un réel
problème sociopolitique à grande échelle ne pouvant se résoudre que sur des dizaines
d’années et faisant intervenir tous les acteurs politiques, économiques, sociaux et sanitaires.
Le projet d’assainissement ne pourra pas se faire du jour au lendemain.
La première loi portant réglementation de l’exercice des professions médicales au
Maroc a été promulguée en 1916. A l’époque les praticiens n’avaient pas besoin de diplômes
pour la pratique de la médecine.
Il a fallu attendre 1960 pour qu’il soit mis un terme à la tolérance provisoire en
considérant tout non diplômé installé après 1955 comme un praticien illégal (dahir n°1-59-
367 du 19 février 1960). Malgré cela le fléau persiste et leur pratique prend plusieurs aspects.
Les règles de base de la pratique de la médecine dentaire sont méconnues des
charlatans, leur pratique est guidée par le savoir acquis par la pratique empirique. La
manipulation du sang sans protection, l’absence des règles d’hygiène et d’asepsie, la non
maîtrise des techniques d’anesthésie, d’extraction… ont des conséquences graves sur le plan
général et locorégional : fractures dentaires et osseuses, virus véhiculés, hémorragies, chocs
septiques propagation des infections (hépatite virale, sida, tétanos…).
La province de Marrakech est considérablement touchée par le reflet négatif de cet
exercice illégal.
Dans le cadre de la lutte contre l’exercice illégal nous avons mené une enquête auprès
des chirurgiens dentistes de la province de Marrakech et qui porte sur 80 patients ayant eu
des complications dues aux traitements ainsi que leur prise en charge par les chirurgiens
dentistes. (10,13)
L

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