Type | Journal Article - Les investissements verts dans l’agriculture au Maroc |
Title | Le Maghreb face aux nouveaux enjeux mondiaux |
Author(s) | |
Publication (Day/Month/Year) | 2014 |
URL | http://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/noteifriocpnakesbi.pdf |
Abstract | La crise actuelle n’est évidemment pas qu’économique, financière ou sociale. Sa dimension qui devrait être de loin la plus préoccupante est écologique. Car à court ou moyen termes les agrégats économiques pourraient se redresser, les équilibres financiers se rétablir, la situation sociale s’améliorer peu ou prou, mais qui peut croire que la planète en sortira pour autant en meilleur état ? Bien au contraire, la « reprise » (à supposer qu’elle finisse par avoir lieu), a toutes les chances de perpétuer ce comportement irresponsable, et pour ainsi dire suicidaire, des humains à l’égard de la durabilité des ressources naturelles qui permettent la vie sur leur planète Terre. « Reprise » et « récidive » jusqu’à la prochaine crise… C’est qu’on a toujours du mal à admettre que, au-delà de leurs manifestations habituelles, les crises contemporaines témoignent fondamentalement du caractère non viable de nos modèles de développement, de production comme de consommation1 . Comme le soulignait André Gorz dans les années 70 du siècle passé déjà, « Il n’y a pas assez de ressources minérales, ni même d’air, d’eau et de terres, pour que le monde entier puisse adopter « notre » façon ravageuse de produire et de consommer » (Gorz, 1975, voie aussi Passet, 1979). L’économie est bien et plus que jamais dépendante de l’écologie. Depuis le premier cri du Club de Rome en 1972 (Halte |
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