Type | Working Paper |
Title | Impact des politiques agricoles sur la sécurité alimentaire au Sénégal |
Author(s) | |
Publication (Day/Month/Year) | 2009 |
URL | http://www.bameinfopol.info/IMG/pdf/Memoire_Ya_Cor.pdf |
Abstract | La FAO, en 2006 chiffrait à 800 millions le nombre de personnes souffrant de faim à travers le monde. Ce chiffre a très peu varié depuis la période de 1996, où les engagements ont été pris de réduire la faim de moitié d’ici l’horizon 2015. La recrudescence de la faim dans le monde se manifeste à travers les crises alimentaires dont le nombre, au cours des 20 dernières années, a augmenté d’une moyenne de 15 à plus de 30 crises par an à partir de 2000. La persistance et la prévalence de la faim dans certaines zones du monde sont particulièrement préoccupantes. En 2006, 39 pays avaient besoin d’une aide extérieure pour faire face à l’insécurité alimentaire: il s’agissait de 25 pays africains, 11 pays asiatiques et du moyen orient, 2 pays d’Amérique latine et d’un pays européen. Ainsi la plupart des «points chauds de la faim» sont en Afrique plus particulièrement en Afrique subsaharienne où le nombre de crise a triplé au cours des dernières années. En effet l’Afrique subsaharienne, malgré les efforts fournis en matière de gestion des crises alimentaires, depuis quelques années, est en proie à des crises alimentaires. Ces dernières, qui au début étaient passagères sont maintenant de plus en plus cycliques et ont des conséquences désastreuses pour les populations. Avec la flambée des prix des denrées alimentaires en 2007-2008 le pourcentage de population souffrant e faim dépasse 15%, ainsi la barre du milliard d’individus est franchie (FAO 2008). L’origine de cette flambée des prix agricoles est double : d’un côté il y a la volatilité des prix agricoles exacerbée par la suppression progressive des instruments de régulation des marchés; de l’autre il y a la disparition des stocks de sécurités aux États-Unis et dans l’Union Européenne, ces stocks devant permettre de lutter contre les spéculations sur les prix alimentaires. Il était normal, dans ce contexte particulièrement hostile qu’une infime variation entraine l’embrasement du système. Ainsi il a suffi qu’une minime augmentation de la demande combinée à une baisse de la production pour que les prix alimentaires flambent. Les causes de la flambée des prix agricoles de 2008 sont donc à rechercher aussi bien du côté de l’offre que du côté de la demande de produits alimentaires. En effet, La hausse de la demande alimentaire due à la production de biocarburant et à la hausse de la consommation alimentaire avec l’amélioration du niveau de vie des pays émergents a entraîné une hausse des prix des produits agricoles. |