Abstract |
La sous-préfecture de Madingo-Kayes est arrosée par le bassin du Kouilou-Niari. Celui-ci constitue une niche écologique d’une grande diversité d’espèces halieutiques. Ces espèces sont recherchées par les populations locales pour leur rôle d’appoint dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et leur contribution aux moyens d’existence et aux économies rurales. Le poisson, dont la consommation fournit près de 70 % de protéines animales à Madingo-Kayes, provient essentiellement de la pêche artisanale (avec l’utilisation d’outils rudimentaires tels que la nasse, le filet, la ligne, etc.). La recette mensuelle générée par cette activité oscille entre 250 000 et 500 000 FCF, soit environ un million de FCFA par année. Les principales espèces capturées sont les poissons-chat électriques (Malapterurus electricus), les poissons de la famille des Mormyridae, etc. Elles sont soit consommées sur place, soit écoulées à Pointe-Noire, ville où la demande est très forte. |