Abstract |
En Algérie, la normalisation des actions d’entretiens et d’amé- nagements, ne peut contenir le problème des incendies dans des écosystèmes forestiers méditerranéens fragilisés. La sensibilisation du public semble être la réponse à ce phénomène puisque la mobilisation des moyens tant financiers que matériels n’a pu venir à bout. Le public a été sérié en deux groupes: les écoliers et le grand public. Le degré de connaissance et de conscience chez les écoliers sur la préservation des ressources naturelles constitue l’élément déterminant de la stratégie retenue. Pour ce faire un questionnaire a été distribué à un échantillon d’élèves de la 3ème, 4ème, 5ème et la 6ème année primaire de différentes zones de la wilaya de Tlemcen. Les résultats permettent de constater que l’école est citée comme principale source de connaissance sur la nature (64%), en zone rurale la télévision est aussi évoquée, surtout chez les filles (21%), La forêt constitue un habitat d’animaux pour 50% de l’effectif enquêté, 24 % des écoliers considèrent que la forêt est une zone de repos. En milieu rural, la forêt est considérée comme source de production de bois et d’emploi (26%). Les 82 % des questionnés, considèrent que le feu représente le plus grand danger pour la forêt. A l’unanimité les écoliers soulignent la nécessité de l’interdiction de fumer en forêt et sont capables de conseiller cette interdiction dans leur entourage (54%). Les espèces les plus citées à hauteur de à 86% sont les pins, les chênes et le thuya. Pour l’autre catégorie, il faut instaurer une culture du risque chez le citadin, une « éducation symbiotiques sans aucune entrave » chez le riverain et d’associer l’opinion public. |