Abstract |
Dans un monde de plus en plus urbanisé, qui vit une crise caractérisée en partie par les exclusions, la ségrégation et l’accélération des mobilités (T. Paquot, 2012), l’espace public est sacrifié, la qualité de vie dégradée, le mode de vie énergivore et polluant. Les villes durables peuvent-elles être considérées comme la meilleure alternative à tous les problèmes ? Revenir vers la ville ancienne comme l’avait souhaité C. Sitte, peut-il constituer une solution pour demain ? Qu’en est-il de la Médina de Constantine parfois perçue comme une « non-ville » ? Qu’en est-il de son patrimoine ? Notre questionnement porte sur le rôle que peuvent jouer les espaces publics dans la revalorisation du patrimoine bâti pour en faire un lieu vivable, durable et apprécié. Dans ce contexte, la vieille ville de Constantine avec son histoire, sa morphologie et son évolution urbaine, représente le coeur de notre recherche, laquelle s’appuie sur une démarche comparative avec l’écoquartier Vauban à Fribourg-en-Brisgau qui sert comme référence pour conduire ce travail. Les espaces publics sont donc au centre de notre travail, afin de mettre en valeur le patrimoine bâti et améliorer la qualité de vie des habitants et des usagers, loin des objectifs de la seule patrimonialisation. Cette thèse de doctorat cherche à montrer que la Médina est un bon enseignement et une alternative à la ville d’aujourd’hui, notamment lorsqu’elle est croisée avec la ville durable. |