Le Burundi étant l’un des pays les plus pauvres de la planète se trouve
confronté aux difficultés de financement des secteurs sociaux
prioritaires comme l’éducation, la santé et l’agriculture. En matière
d’éducation, plusieurs réformes ont été entreprises à tous les paliers de
l’éducation mais les résultats montrent clairement que les effectifs
des jeunes qui n’ont pas accès à l’éducation restent encore élevés.
Et depuis la fin de la longue crise socio-politique au Burundi en 2004,
le pays retrouve petit à petit un dynamisme économique par un taux de
croissance économique en progression, atteignant ainsi 5,2 % en 2012
contre 4,2 % en 2011. C’est un élément essentiel de la croissance
économique et de la réduction de la pauvreté par la création d’emplois
décents.(PSDEF)
Aujourd’hui, différentes formations des jeunes sont en train d’être
entreprises dans le but de s’adapter aux multiples situations de la vie
courante auxquelles ils sont confrontés. C’est ainsi que l’insertion
socioprofessionnelle des jeunes est au cœur des préoccupations de
la politique du Gouvernement du Burundi.
Différents dispositifs sont en train d’être mis œuvre pour faciliter
l’accès à la formation et à l’emploi des jeunes notamment par la
création des CFPP, des CFA, des CFP et les Centres d’incubation
à travers toutes les provinces.
Le Burundi, dans sa politique sectorielle de l’Education et le Cadre
Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) II, dégage les grandes
orientations permettant aux jeunes d’acquérir les compétences dont ils
ont besoin pour accéder au marché du travail.