Abstract |
La gestion de l’eau en zone de montagne, constitue une préoccupation majeure en Algérie, du fait du double problème qu’elle pose, à savoir, l’envasement des barrages et la dégradation de la fertilité des sols. A cet effet, une nouvelle forme d’organisation de la gestion de l’eau à l’échelle du bassin versant, en l’occurrence les associations d’intérêt commun (AIC), instituée par le code des eaux. L’objet de cette contribution consiste à l’évaluation de cette nouvelle expérience de la gestion de l’eau à l’échelle des bassins versants, mise en place depuis une décennie en vue de l’identification les contraintes liées au mode de gestion des ressources en eau. Le site expérimental retenu a été porté sur les Monts de Béni Chougrane (Mascara) du fait de la fragilité de ses ressources en eau et en sol et de l’importance des investissements consentis en termes de PMH (petite et moyenne hydraulique). La méthodologie adoptée dans ce travail est basée se réfère à un échantillon de neuf (9) retenues collinaires, dont la gestion est confiée aux agriculteurs privés, censés être organisés en AIC .Les résultats de ces investigations montrent que cette forme d’organisation reste loin de répondre aux objectifs attendus par les pouvoirs publics, ce qui conduit à des dégradations des hydro-systèmes, voir à des conflits d’usage à conséquences multiples. |