This study attempts to link poverty alleviation with specific sectors and gender in the context of a developing country, focusing on, female hairstylists in Tanzania. Using the absolute definition of poverty based on income/consumption in relation to specific nationally and internationally defined living standards, the study examined the income and consumption patterns of 230 women engaged in the hairstyling business in Dar es Salaam, Tanzania. Findings suggest that female entrepreneurs in the business earn more relative to conventionally defined indicators. Their earnings have improved their consumption, investments and savings, and enabled them to fulfil their dependents’ basic needs.

Cette étude tente de lier la réduction de la pauvreté à des secteurs et des genres spécifiques dans le contexte d'un pays en développement, et plus précisément, aux femmes exerçant la coiffure en Tanzanie. En partant de la définition absolue de la pauvreté qui est basée sur le rapport de la consommation aux revenus, selon les niveaux de vie définis par pays et au plan international, nous avons analysé les modèles de rapport consommation/revenus utilisés dans un échantillon composé de 230 femmes exerçant la coiffure à Dar es Salaam, en Tanzanie. Les résultats suggèrent que, dans cette activité, les entrepreneurs de sexe féminin ont de meilleurs revenus que ceux qui sont définis par les indicateurs. Les gains de ces femmes leur ont permis d'augmenter leur consommation, leurs investissements et leur épargne, et de satisfaire les besoins fondamentaux des personnes à leur charge.

El presente estudio propone vincular la reducción de pobreza con sectores específicos y con el género en el contexto de un país en desarrollo, centrándose especialmente en las estilistas de Tanzania. Utilizando la acepción absoluta de pobreza, basada en el ingreso y el consumo, así como en relación con ciertos niveles de vida definidos a nivel nacional e internacional, se examinaron los patrones de ingreso y consumo de 230 mujeres estilistas de Dar es-Salam, Tanzania. Los hallazgos sugieren que las mujeres empresarias que se desempeñan en este giro tienen ingresos superiores respecto a los indicadores definidos convencionalmente. Sus ingresos les han permitido elevar su consumo, realizar inversiones y contar con ahorros, además de satisfacer las necesidades básicas de sus dependientes.