Survey ID Number
BFA_1998_DHS_v01_M
Title
Enquête Démographique et de Santé 1998-1999
Data Collection Notes
PERSONNEL ET CALENDRIER DES ACTIVITES DE L'ENQUETE
Pour garantir une bonne réalisation de l'enquête, un comite technique a été mis en place sous la responsabilité d'un Directeur National et d'un Directeur Technique. 1ls avaient en charge la supervision générale de l'enquête, y compris les travaux informatiques. Par ailleurs, des cadres de l'INSD, des consultants nationaux et internationaux ont assure l'adaptation du plan de sondage, la conception des questionnaires, la formation du personnel d'enquête, le traitement et l'analyse des données. Des consultants nationaux de l' Institut National d' Alphabétisation (INA) ont réalisé la traduction des questionnaires dans trois langues du pays : moore, dioula et fulfulde.
Les activités de collecte se sont déroulées en 3 étapes principales : le dénombrement des zones d'enquête échantillonnées, le pré-test et l'enquête principale. Pour chacune de ces étapes, une formation a été dispensée aux personnes recrutées.
Pour les opérations de cartographie et de dénombrement des zones sélectionnées pour l'enquête, 10 agents ont été recrutes afin de former 5 équipes, qui ont été suivies par 2 chefs d'équipe. Ces derniers sont des agents de la statistique en service à l'INSD. Durant 5 jours, 7 enquêtrices, après avoir suivi une formation d'une semaine, ont assure les travaux de terrain de l'enquête pilote. Trois zones d'enquêtés hors des zones de l'échantillon principal ont été visitées dans ce cadre : deux secteurs de la ville de Ouagadougou et le village de Saaba, non loin de la capitale. D'une manière générale, l'enquête pilote a permis d'identifier deux types de problèmes : un problème de traduction en langue nationale et un problème de formulation de certaines questions, notamment sur la mortalité maternelle, l'excision et le sida.
Pour les travaux de l'enquête principale, une cinquantaine d'enquêtrices et une dizaine de chefs d'équipe ont été présélectionnes. Ils ont suivi une formation pendant trois semaines a l' issue de laquelle, une sélection a permis de retenir 8 chefs d' équipe, 8 contrôleuses, 32 enquêtrices et 2 agents de vérification sur la base des résultats de plusieurs tests d' aptitude.
La formation qui a dure 3 semaines consistait, d' une part, en des exposes théoriques concernant les techniques d'enregistrement des informations et, d' autre part, en des exercices pratiques sur le remplissage des questionnaires. La formation a été assurée en français et, par la suite, des compléments ont été donnes en moore, dioula et fulfulde par les consultants nationaux de l'INA. En outre, différentes " personnes ressources" de la Direction de la Sante de la Famille (DSF), du Centre National de Nutrition (CNN), du Comite National de Lutte contre le Sida (CNLS) et du Comite National de Lutte contre la Pratique de l' Excision (CNLPE) sont intervenues durant la formation, pour donner aux enquêtrices et enquêteurs des informations sur le planning familial, la sante maternelle et infantile, le sida et l' excision. Apres cette formation théorique, une formation sur le terrain s'est déroulée dans un centre de Sante Maternelle et Infantile (SM1) à Ouagadougou afin que les enquêtrices puissent pratiquer la prise des mesures anthropométriques, sous la supervision de deux nutritionnistes du Centre National de Nutrition.
Le travail de collecte a été réalisé du 19 novembre 1998 au 7 mars 1999 par 8 équipes. Chaque équipe était composée d'un chef d'équipe, d'une contrôleuse, de quatre enquêtrices et d'un chauffeur. Le chef d'équipe était également charge de l'enquête individuelle auprès des hommes. Tout le personnel recrute aux différentes phases avait une expérience généralement acquise lors des différentes opérations de collectes réalisées par l' INSD (EDSBF de 1993, RGPH de 1996, etc.). Cette phase s'est déroulée pendant près de 4 mois, du 19 novembre 1998 au 7 mars 1999 apures une formation de trois semaines (du 29 septembre au 22 octobre 1998). Le long délai observe entre la fin de la formation et le début de la collecte a nécessité l'organisation de séances de révision à l'attention du personnel du terrain.
Estimates of Sampling Error
les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. Les estimations qui figurent dans ce rapport ont été obtenues à partir d'un échantillon de 6 445 femmes âgées de 15 à 49 ans. Si l'enquête avait été effectuée auprès d'un autre échantillon de femmes, il y a tout lieu de penser que les fréquences des réponses auraient été très peu différentes de celles présentées ici. C'est l'incertitude de cette assomption que reflète l'erreur de sondage; celle-ci permet donc de mesurer le degré de variation des réponses d'un échantillon à un autre. L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage d'un paramètre (moyenne, proportion ou taux). Elle est estimée à partir de la variance des réponses dans l'échantillon même : l'erreur-type est la racine carrée de la variance.
Si l'échantillon de femmes avait été tiré d'après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d'utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l'échantillon de l'EDSBF-II étant un échantillon stratifié et tiré à deux degrés, des formules plus complexes ont été utilisées. Le module « erreurs de sondage » du logiciel ISSA a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée. Ce module utilise la méthode de linéarisation (Taylor) pour des estimations telles que les moyennes ou proportions, et la méthode de Jackknife pour des estimations plus complexes tels que l'indice synthétique de fécondité et les quotients de mortalité.
Il existe un deuxième indice très utile qui est la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) ou effet de grappe : c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si un sondage aléatoire simple avait été utilisé. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de même taille : la valeur 1 de la REPS indique que le plan de sondage est aussi efficace qu'un échantillon aléatoire simple, alors qu'une valeur supérieure à 1 indique un accroissement de l'erreur de sondage dû à un plan de sondage plus complexe et moins efficace au point de vue statistique. Le logiciel calcule aussi l'erreur relative et l'intervalle de confiance pour chaque estimation.
Les erreurs de sondage pour l'EDSBF-II ont été calculées pour certaines des variables les plus intéressantes. Les résultats sont présentés dans cet annexe pour l'ensemble du pays, le milieu urbain, le milieu rural, Ouagadougou, le Nord, l'Est, l'Ouest, et l'ensemble formé par le Centre et le Sud. Pour chaque variable, le type de statistique (moyenne, proportion ou taux) et la population de base sont présentés dans le tableau B.1. Les tableaux B.2 à B.9 présentent la valeur de la statistique (M), l'erreur-type (ET), le nombre de cas non-pondérés (N) et pondérés (N'), la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS), l'erreur relative (ET/M), et l'intervalle de confiance à 95 % (M±2ET) pour chaque variable. L'effet du plan de sondage (REPS) est non-défini quand l'écart-type sous l'échantillon aléatoire simple est zéro (quand l'estimation est proche de 0 ou 1). Dans le cas de l'indice synthétique de fécondité, le nombre de cas nonpondérés n'est pas pertinent, car la valeur non-pondérée de femmes-années d'exposition au risque de grossesse n'est pas connue.
L'intervalle de confiance est interpreté de la manière suivante : pour la variable Enfants nés vivants aux femmes 15-49 ans, l'EDSBF-II a donné un nombre moyen d'enfants nés vivants de 3,567 pour l'ensemble des femmes, auquel correspond une erreur-type de 0,039 enfant. Dans 95 % des échantillons de taille et caractéristique identiques, la valeur réelle du nombre moyen d'enfants nés vivants des femmes âgées de 15 à 49 ans se trouve entre 3,567 - 2x0,039 et 3,567 + 2x0,039, soit 3,489 et 3,645.
Les erreurs de sondage ont été analysées pour l'échantillon national de femmes et pour deux groupes d'estimations : (1) moyennes et proportions, et (2) taux démographiques. Les erreurs relatives (ET/M) des moyennes et proportions se situent entre 0,8 % et 38,3 % avec une moyenne de 7,3 %. Les erreurs relatives les plus élevées sont généralement celles des très faibles estimations (par exemple, parmi les femmes actuellement en union qui Utilisent la stérilisation féminine). Si on enlève les estimations de très faible valeur (moins de 10 %), la moyenne tombe à 3,7 %. Ainsi, en général, les erreurs relatives de la plupart des estimations pour l'ensemble du pays sont faibles, sauf dans le cas de très faibles proportions. L'erreur relative de l'indice de fécondité est assez faible 1,6 %. Cependant, pour les taux de mortalité, l'erreur relative moyenne est un peu plus élevé 5,2 %.