MDG_1992_DHS_v01_M
Enquête Nationale Démographique et Sanitaire 1992
Demographic and Health Survey 1992
Name | Country code |
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Madagascar | MDG |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS II
L'Enquête Nationale Démographique et Sanitaire 1992 est la première EDS réalisée à Madagascar.
L'ENDS est une enquête par sondage, réalisée au niveau national, dont l'objectif est de fournir des informations détaillées sur la fécondité, la planification familiale, la mortalité des enfants et la santé de la mère et de l'enfant. Au cours de sa réalisation, de mai à novembre 1992, 5944 ménages et 6260 femmes en âge de procréer (15-49 ans) ont été enquêtés avec succès.
L'ENDS répond à l'aspiration du programme de la Politique Nationale de Population peur le développement économique, social et sanitaire du pays. L'objectif de l'ENDS est de:
RESULTATS
Les résultats de l'ENDS montrent, qu'au niveau national, la fécondité est forte : à la fin de sa vie féconde, une femme malgache aura en moyenne 6,1 enfants. Les femmes les plus fécondes résident dans les zones rurales ou sont sans instruction. Les femmes de la capitale (3,2 enfants par femme) ont près de deux fois moins d'enfants que celles du milieu rural (6,7 enfants), il en est de même pour les femmes de niveau d'instruction secondaire II ou plus (3,2 enfants) en comparaison des femmes sans niveau d'instruction (6,5 enfants). L'une des principales caractéristiques de cette fécondité élevée est sa précocité. Plus d'une femme sur six a son premier enfant avant l'âge de 19 ans.
Le mariage est quasi universel et l'entrée en union est très précoce : l'âge médian à la première union est estimé à 18,3 ans. Les générations les plus récentes semblent, toutefois, entrer en union moins précocement que les plus anciennes : l'âge médian à la première union est de 19,5 ans pour les femmes de 20-24 ans contre 17, I pour celles de 45-49 ans. Malgré ce recul de 1'âge d'entrée en première union, l'activité sexuelle débute toujours très t6t : plus d'une femme sur deux a eu ses premiers rapports sexuels avant l'âge de 17 ans,
Presque les deux tiers des femmes connaissent des méthodes contraceptives (62 pour cent) et, en particulier des méthodes modernes (57 pour cent). Mais le nombre d'utilisatrices est encore faible dans le pays; si 24 pour cent des enquêtées ont déclaré avoir déjà utilisé une méthode de contraception, seulement 13 pour cent en utilisaient au moment de l'enquête, dont 4 pour cent une méthode moderne. Il faut toutefois souligner qu'à Madagascar, peu d'informations sont diffusées sur la planification familiale : en effet, 93 pour cent des femmes ont déclaré n'avoir rien entendu à la radio ou à la télévision, ni rien lu dans des journaux ou affiches å propos de la planification familiale, durant le mois qui a précédé l'enquête.
La prévalence contraceptive est plus élevée chez les femmes résidant en milieu urbain ou ayant un niveau d'instruction : 51 pour cent des femmes en union résidant dans la capitale et 57 pour cent de celles ayant un niveau d'instruction secondaire 1I ou plus utilisaient des méthodes modernes de contraception au moment de l'enquête, contre 12 pour cent en milieu rural et 3 pour cent seulement parmi les femmes sans niveau d'instruction.
Toutefois, les besoins non satisfaits en matière de planification familiale sont relativement importants. En effet 35 pour cent des femmes en union non-utilisatrices de la contraception, désirent espacer ou limiter les naissances (respectivement 16 pour cent et 19 pour cent). La demande potentielle est, enfin, estimée à 51 pour cent (22 pour cent pour l'espacement des naissances et 29 pour cent pour la limitation des naissances).
Parmi les femmes non-utilisatrices de la contraception au moment de l'enquête, 42 pour cent ont l'intention de l'utiliser dans le futur, dont 36 pour cent dans un avenir très proche (dans les 12 mois suivant l'interview). La majorité de ces femmes utiliseraient les méthodes modernes de contraception (59 pour cent), notamment les injections (26 pour cent) et la pilule (21 pour cent). En fait 40 pour cent des femmes malgaches ne désirent plus avoir d'enfants. Si les femmes malgaches avaient le nombre d'enfants qu'elles désirent, elles auraient, en moyenne, 5,2 enfants à la fin de leur vie féconde, au lieu de 6,1 enfants comme cela a été estimé au moment de l'enquête.
La mortalité des enfants demeure toujours élevée : sur 1000 naissances, 93 décèdent avant d'atteindre l'Age d'un an, et sur 1000 atteignant leur premier anniversaire, 77 décèdent avant l'âge de cinq ans. La mortalité infantile est plus faible en milieu urbain qu'en milieu rural (75 pour mille contre 107 pour mille). Mais, après le premier anniversaire, les différences de mortalité sont considérablement réduites (73 pour mille contre 86 pour mille). L'amélioration des conditions sanitaires et l'accessibilité aux services de santé dans les milieux urbains expliqueraient ces différences de mortalité.
Pour plus de la majorité des naissances (56 pour cent), la mère a effectue la première visite prénatale avant le sixième mois de grossesse, et pour plus de 30 pour cent, après le sixième mois. Moins de 43 pour cent des femmes suivent les recommandations de l'OMS qui considèrent qu'une femme devrait effectuer au moins quatre visites prénatales, espacées régulièrement tout au long de sa grossesse. Pour 41 pour cent des naissances, la mère n'a reçu aucune injection antitétanique.
En milieu urbain, pour pratiquement les trois quarts des naissances, les mères ont été vaccinées contre le tétanos (70 pour cent) alors qu'en milieu rural, cette proportion n'atteint que 57 pour cent. Selon le niveau d'instruction de la mère, les différences observées sont encore plus importantes : 75 pour cent des mères ayant au moins un niveau d'instruction secondaire ont reçu au moins une dose de vaccin antitétanique contre 46 pour cent des mères sans instruction.
La majorité des accouchements (54 pour cent) ont eu lieu à la maison contre seulement 45 pour cent dans des établissements sanitaires. L'assistance médicale lors de l'accouchement n'est assurée par les infirmières et sages-femmes que pour 49 pour cent des naissances. L'utilisation des services de santé pour les accouchements n'est pas uniforme dans le pays : dans la capitale, pour 59 pour cent des naissances, l'accouchement a eu lieu dans une formation sanitaire, contre 44 pour cent en milieu rural.
Les trois quarts des enfants ont reçu une injection de BCG et la moitié des enfants (54 pour cent) sont complètement vaccinés contre la polio. La vaccination contre la rougeole est moins fréquente que celle contre le BCG : elle ne concerne que 54 pour cent des enfants. Globalement, moins d'un tiers des enfants (32 pour cent) ont reçu tous les vaccins avant le premier anniversaire et près d'un enfant sur quatre n'en a reçu aucun avant cet âge. La couverture vaccinale demeure plus importante en milieu urbain (58 pour cent des enfants ont reçu toutes les vaccinations) qu'en milieu rural (41 pour cent). Les différences sont encore plus prononcées selon le niveau d'instruction de la mère : 69 pour cent des enfants dont la mère a au moins un niveau d'instruction secondaire II ont reçu tous les vaccins contre seulement 29 pour cent de ceux dont la mère n'a aucun niveau d'instruction.
Dans l'ensemble, 16 pour cent des enfants auraient souffert simultanément de toux et de problèmes respiratoires durant les deux dernières semaines ayant précédé l'interview. Ces symptômes sont particulièrement fréquents chez les enfants de moins d'un an, en particulier chez les 6-11 mois (24 pour cent). La fièvre a touché 27 pour cent des enfants de moins de 5 ans et plus fréquemment les 6-23 mois (34 pour cent). Plus d'un enfant sur I0 de moins de 5 ans (12 pour cent) avait eu, au moins, un épisode diarrhéique au cours des deux dernières semaines. Durant les Episodes diarrh6iques, seulement 55 pour cent des enfants ont reçu un supplément liquide, 15 pour cent une solution d'eau, de sel et de sucre préparée à la maison, et 14 pour cent ont eu un sachet SRO.
D'une manière générale, les résultats de l'enquête, les enfants dont la mère est sans instruction et/ou réside en milieu rural sont plus fréquemment atteints de maladies infantiles et bénéficient le moins de soins médicaux.
La presque totalité des enfants malgaches (97 pour cent) ont été allaités. Malgré cette pratique quasi- universelle de l'allaitement, dans leur majorité, les mères ne dorment pas le sein le premier jour. Concernant les seuls enfants derniers-nés, seulement 45 pour cent ont été mis au sein pour la première fois durant leur premier jour d'existence, dont 6 pour cent durant la première heure suivant la naissance.
La majorité des enfants (51 pour cent) souffrent d'un retard de croissance, dont presque la moitié (24 pour cent) sous une forme sévère. Ces niveaux sont respectivement 22 et 24 fois plus élevés que ceux que l'on s'attend à trouver dans une population où les enfants sont en bonne santé. Dans l'ensemble 5 pour cent des enfants sont émaciés, dont 0,3 pour cent sous une forme sévère : ces proportions sont respectivement 2 fois et 3 fois plus élevées que celles attendues dans une population en bonne santé et bien nourrie. Il apparait ici que 39 pour cent des enfants malgaches de moins de cinq ans souffrent d'insuffisance pondérale, dont 9 pour cent sous une forme sévère.
Sample survey data
L'Enquête Nationale Démographique et Sanitaire 1992 couvre les thèmes suivants :
National
L'univers de l'enquête est l'ensemble de la population et au niveau des sous-populations des femmes de 15 à 49 ans (résidentes habituelles ou visiteuses) qui se trouvaient dans les ménages la nuit précédent l'enquête.
Name | Affiliation |
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Centre National de Recherches sur l’Environment | Ministère de la Recherche Appliquée au Développement |
Name | Role |
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MACRO International Inc. | Technical assistance |
Name | Role |
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Agence Américaine pour le Développement International | Funding |
Fonds des Nations Unies pour la Population | Funding |
Name | Role |
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Banque des Données de l'Etat | Technical assistance Mapping |
Ministère de la Santé | Technical Committee |
Ministère du Plan et de l'Economie | Technical Committee |
Ministère de la Population | Technical Committee |
L'Enquête Nationale Démographique et Sanitaire (ENDS) à Madagascar a prévu un échantillon national de 6 000 femmes âgées de 15 à 49 ans, destiné à fournir des résultats fiables au niveau des milieux urbain et rural séparément. Les travaux cartographiques préparés pour le Recensement Général de la Population (RGP), qui devait être réalisé à Madagascar en 1991, ont servi de base de sondage. Cette opération cartographique a fourni non seulement des cartes mises à jour desfokontany mais aussi des estimations de la population de chaque zone.
L'échantillon de l'ENDS est basé sur un sondage aréolaire stratifié et tir~ å deux degrés. Au premier degré, 215fokontany ont 6t6 tirés à partir de l'ensemble desfokontany avec des probabilités proportionnées à leur taille. Un degré de sondage intermédiaire a été introduit dans lesfokontany ruraux, notamment tous les fokontany ruraux qui dépassaient 2 000 habitants ont été divisés en zones plus petites; une seule zone, appelée aire d'enquête (AE) a été tirée et retenue pour l'enquête. Ce degré de sondage intermédiaire a pour but de limiter le travail de dénombrement des ménages. On appelle donc grappe l'unit~ finale de sondage qui correspond soit à unfokontany entier soit à une partie dufokontany. Un dénombrement exhaustif des ménages résidant dans chaque grappe a fourni une liste de ménages à partir de laquelle on a tiré, au deuxième degré, un échantillon de ménages.
D'après les résultats cartographiques du RGP, la population urbaine était de 2.121.063 habitants, dont 17 pour cent de la population totale de Madagascar qui était de 12.289.690 en 1990. Un échantillon de 6000 femmes tiré avec une probabilité égale sur l'ensemble du pays n'aurait qu'un peu plus de 1000 femmes résidant dans le secteur urbain, dont moins de 500 femmes dans la capitale. Ces effectifs assez faibles des sous-échantillons n'auraient pas permis des analyses approfondies au niveau de ces deux domaines. On a donc doublé le taux de sondage du milieu urbain par rapport à celui du rural.
D'après le recensement de 1975, 25 pour cent de la population urbaine était constituée de femmes de 15 à 49 ans; cette proportion était de 22 pour cent dans la population rurale. En appliquant ces pourcentages aux effectifs de population, on a estimé qu'il y a actuellement : 526024 femmes de 15 å 49 ans en milieu urbain et 2247267 femmes de 15 à 49 ans en milieu rural.
Au total, sur les 6500 ménages sélectionnes, 6252 ont été identifiés, dont 5944 ont été enquêtés entièrement, donnant un taux de réponse de 95 pour cent. L'enquête ménage a permis d'identifier 6520 femmes éligibles dont 6260 ont été interviewées avec succès pendant l'enquête individuelle, soit un taux de réponse de 96 pour cent.
L'ENDS comporte trois types de questionnaires :
a) Le questionnaire-ménage comporte en page de garde la localisation du ménage, le nombre de visites effectuées par l'agent enquêtrice, le résultat de l'interview, et une partie pour le contrôle sur le terrain et au bureau. Sur les autres pages, doivent être portés les renseignements sur les personnes composant le ménage et toute autre personne ayant passé la nuit précédant l'enquête dans ce ménage ; lien de parenté, situation de résidence, sexe, âge. D'autres questions sont posées sur les personnes de cinq ans et plus telles que la fréquentation scolaire, le niveau d'instruction. Et enfin des questions sur la survie des parents pour les personnes de moins de 15 ans. Ce questionnaire permet également d'identifier les femmes éligibles pour l'enquête individuelle.
b) Le questionnaire individuel doit être rempli peur toutes les femmes âgées de 15-49 ans, recensées dans le ménage, quel que soit leu r statut de résidence et leur état matrimonial. Ce questionnaire comporte neuf sections. Il permet de recueillir les informations sur :
c) Le questionnaire sur la disponibilité de services a été rempli pour chaque grappe sélectionnée dans l'échantillon. Avec ce questionnaire on a recueilli des informations concernant la disponibilité de services scolaires, de santé et de planification familiale dans ces grappes.
Start | End |
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1992-05 | 1992-11 |
Name | Affiliation |
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Centre National de Recherches sur l’Environment | Ministère de la Recherche Appliquée au Développement |
Déroulement des activités:
Les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. Les estimations qui figurent dans le Rapport Final ont été obtenues à partir d'un échantillon de 6260 femmes âgées de 15 à 49 ans. Si l'enquête avait été effectuée auprès d'autres enquêtées, on a tout lieu de penser que les fréquences des réponses auraient été très peu différentes de celles que l'on a présentées. C'est l'incertitude de cette assomption que reflète l'erreur de sondage; celle-ci permet donc de mesurer le degr6 de variation des réponses suivant l'échantillon.
L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage d'un paramètre (moyenne ou proportion). On l'estime .à partir de la variance des réponses dans l'échantillon même: l'erreur-type est la racine carrée de la variance. Cet indice a pour propriété que dans 95 pour cent des échantillons de taille et de caractéristique identique, la valeur vraie d'an paramètre pour l'ensemble d'une population se trouve b. l'intérieur de l'intervalle de + 2 ET.
Si l'échantillon des femmes avait été tiré d'après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d'utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l'échantillon de l'ENDS est un échantillon stratifié à deux degr6s. Par conséquent, on a besoin d'utiliser des formules plus complexes. Le logiciel CLUSTERS, développé par l'International Statistical Institute pour l'Enquête Mondiale de Fécondité, a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée.
Il existe un deuxième indice très utile qui est la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) ou effet de grappe : c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si on avait eu recours à 1 un sondage aléatoire simple. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de la même taille : la valeur 1 de la REPS indique que le plan de sondage est aussi efficace qu'un échantillon aléatoire simple, alors qu'une valeur supérieure à 1 indique un accroissement de l'erreur de sondage da à un plan de sondage plus complexe et moins efficace au point de vue statistique. Le logiciel CLUSTERS calcule aussi l'erreur relative et l'intervalle de confiance pour chaque estimation.
Les erreurs de sondage pour l'ENDS ont été calculées pour certaines variables les plus intéressantes. Les résultats sont présentésen annexe du Rapport Final pour le pays en entier, le milieu rural, la capitale Antananarivo, les autres villes et l'ensemble du milieu urbain. En plus, on a les erreurs de sondage des six grandes régions du pays. En général, chaque région correspond à une province (faritany), sauf Mahajanga et Antsiranana qui doivent être regroupées pour que les résultats soient plus fiables statistiquement.
Pour chaque variable, le type de statistique (moyenne ou proportion) et la population de base sont présentés dans le Tableau D.1 du Rapport Final. Les Tableaux D.2 à D. 11 présentent la valeur de la statistique (M), l'erreur- type (ET), le nombre de cas non-pondérés (N) et pondérés (N'), la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS), l'erreur relative (ET/M), et l'intervalle de confiance à 95% (M±2ET) pour chaque variable.
En général, les erreurs relatives de la plupart des estimations pour l'ensemble du pays sont faibles, sauf dans le cas de très faibles proportions. On remarque certaines différences dans les erreurs relatives au niveau des sous-échantillons : par exemple, pour la variable "Enfants nés vivants des femmes âgées de 15 à 49 ans", l'erreur relative en tant qu'un pourcentage de la moyenne estimée est, respectivement, de 1,4 %, 2,6% et 5,8% pour l'ensemble des femmes du pays, pour la province d'Antananarivo et pour la capitale Antananarivo.
Pour la même variable, l'ENDS a donné un nombre moyen d'enfants nés vivants de 3,201 pour l'ensemble des femmes, auquel correspond une erreur-type de 0,044 enfant. La fourchette dans laquelle se place la moyenne + 2 ET est donc 3,113 et 3,288. La probabilité que la vraie valeur du nombre moyen d'enfants nés vivants des femmes âgées de 15 à 49 ans soit à l'intérieur de cet intervalle est de 95%.
On appelle erreurs de mesure les biais imputables à la mise en oeuvre de la collecte et de l'exploitation des données tels que l'omission de ménages sélectionnés, la mauvaise interpr6tation des questions, soit de la part de l'enquêtrice, soit de la part de l'enquête, ou encore tels que les erreurs de saisie des données. Bien que tout ait été fait pour minimiser ce type d'erreur pendant la mise en oeuvre de l'ENDS, il est difficile d'éviter et d'évaluer toutes les erreurs de mesure.
Name | URL | |
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MEASURE DHS, ICF Macro | http://www.measuredhs.com | archive@measuredhs.com |
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L'utilisateur des données reconnait que le producteur des données, le distributeur agréé, ainsi que les bailleurs de fonds ayant contribué au financement de la production de ces données, ne sont nullement responsables de l'utilisation qui sera faite de ces données, ni des interprétations et conclusions dérivées de leur analyse et utilisation.
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