TGO_1988_DHS_v01_M
Enquête Démographique et de Santé 1988
Demographic and Health Survey 1988
Name | Country code |
---|---|
Togo | TGO |
Demographic and Health Survey (standard) - DHS I
L'Enquête Démographique et de Santé du Togo 1988 est la première EDS réalisée au Togo.
L'Enquête Démographique et de Santé au Togo (EDST) qui s'est déroulée en 1988 constitue sans aucun doute la source de données la plus riche sur la population et la santé au Togo. Réalisée par l'Unité de Recherche Démographique de l'Université du Bénin au Togo, la Direction de la Statistique et la Division de la Mère et de l'Enfant, avec la collaboration de l'Institute for Resource Development, elle a porté sur un échantillon national de 3360 femmes âgées de 15 à 49 ans. Elle a permis d'actualiser la connaissance des phénomènes démographiques comme la fécondité et la mortalité infantile ainsi que leur évolution pendant la dernière décennie. Par ailleurs, elle a fourni des données sur la connaissance et la pratique de la contraception et des informations de base sur la santé maternelle et infantile et l'état nutritionnel des enfants de moins de 3 ans.
L'EDST a pour objectifs principaux d'étudier:
A long terme, I'EDST doit permettre d'assurer une meilleure planification et gestion des programmes de santé et de planning familial et d'institutionnaliser les études démographiques et de santé afin de mesurer l'évolution de la population.
PRINCIPAUX RESULTATS
Le mariage demeure universel, tout au moins dans la population féminine, puisqu'à 40 ans, la quasi-totalité des femmes (99 %) ont contracté au moins une union. Il est apparu cependant que le calendrier de la primo nuptialité des femmes devient de plus en plus tardif: avant 20 ans, 3 femmes sur quatre ne sont pas encore mariées et l'âge médian des femmes à la première union est de 18,4 ans. Une femme sur quatre (23,2 %) a contracté plus d'une union.
En ce qui concerne les déterminants proche de la fécondité, les femmes togolaises allaitent au sein en moyenne pendant 22,6 mois, ont une durée d'aménorrhée de 14,4 mois et une durée d'abstinence post-partum de 17,5 mois.
Le niveau de la fécondité est demeuré pratiquement stable dans le temps. L'indice synthétique de fécondité pour les femmes âgées de 15-49 ans est de 6,6 enfants alors que la descendance des femmes âgées de 45-49 ans est de 7,3 enfants. L'âge médian d'entrée en fécondité est de 19 ans environ. La tendance future de la fécondité semble être à la baisse du fait des jeunes générations qui entrent en union plus tard que leurs ainées avec également des taux de fécondité relativement plus faible. Néanmoins, cette tendance est relativisée par la faible prévalence de la contraception moderne: 3,4 pour cent. Il faut cependant garder å l'esprit que certaines méthodes dites naturelles, comme l'abstinence prolongée, est largement utilisée (21,8%), suivie de la continence périodique (6,4%).
L'EDST a également recueilli des données sur la mortalité infantile et juvénile ainsi que des informations relatives à la santé de la mère et de l'enfant. Le niveau de la mortalité infantile, entre la naissance et le premier anniversaire, est de 80 pour mille. Ce résultat a de quoi réjouir plus d'un responsable de la santé puisque deux décennies plus tôt, le taux de mortalité infantile était d'environ 130 pour mille. La situation de survie des enfants entre le premier et le cinquième anniversaire s'est également améliorée.
Les données collectées sur la santé de la mère et de l'enfant ont montré que malgré une fréquentation importante des centres de soins, la prévalence de la diarrhée et des maladies respiratoires est relativement élevée. On a pu aussi se rendre compte que la plupart des femmes avaient été vaccinées contre le tétanos pour protéger ainsi leurs enfants contre cette maladie.
Enfin, des informations importantes ont été collectées sur le statut nutritionnel des enfants. Le problème majeur qui prévaut au Togo est, comme dans la plupart des pays africains, celui de la malnutrition chronique ou invisible.
Malgré la contribution des résultats obtenus, une meilleure compréhension des phénomènes observés nécessiterait des analyses plus approfondies des données.
Sample survey data
L'Enquête Démographique et Santé 1988 du Togo couvre les thèmes suivants :
National
L'univers de l'enquête est l'ensemble de la population et au niveau des sous-populations des femmes de 15 à 49 ans, des enfants de moins de 3 ans.
Name | Affiliation |
---|---|
Unité de Recherches Démographiques (URD Université du Bénin) | Ministère de l'Education Nationale et de Recherche Scientifique |
Direction de Statistiques | Ministère du Plan et des Mines |
Direction Générale de la Santé | Ministère de la Santé Publique, des Affaires Sociales et de la Condition Féminine |
Name | Role |
---|---|
Institute for Resource Development | Technical assistance |
Name | Role |
---|---|
Agence Américaine pour le Dévéloppement International | Funding |
Name | Affiliation | Role |
---|---|---|
Fonds des Nations-Unies pour la protection de l'Enfance | UNICEF | Support |
OBJECTIFS
Le document du projet fixe la taille de l'échantillon à environ 4000 femmes de 15 à 49 ans. L'expérience d'autres pays africains indique qu'on peut prévoir une perte de l'ordre de 10% lors des différentes opérations de l'enquête, que ce soit la conséquence:
Nous introduirons donc une majoration d'environ 10 pour cent pour compenser ces pertes dès le début. L'échantillon cible sera alors fixé à 4500 femmes dans l'espoir qu'on en enquêtera au moins 4000.
L'échantillon devra être représentatif au niveau national et de préférence auto-pondéré. C'est-à-dire que chaque femme de 15 à 49 ans aura la même chance d'être tirée dans l'échantillon. On peut calculer cette probabilité de la manière suivante:
Population estimée à cette date 3.274.000
Pourcentage de femmes de 15 à 49 ans dans la population totale, selon le recensement: (617.827/2.719.000) x 100 = 22,7 %
Ce chiffre étant très stable entre pays africains (presque toujours entre 21 et 24), on supposera qu'il n'a pas changé depuis 1981. D'où le nombre de femmes de 15 à 49 ans existant au moment de l'enquête peut être estimé à: 22,7 % de 3.274.000 = 743.198
Effectif visé pour l'échantillon: 4500
Probabilité globale de sondage: 4500/743.198 = 0,006055 = 1 sur 165,2.
BASE DE SONDAGE
On distingue généralement 5 régions économiques au Togo. Quant au découpage administratif, il y a 21 préfectures, dont chacune est constituée d'une commune urbaine et d'un certain nombre de cantons (parfois appelés "secteurs"). Au moment du recensement il y avait 171 cantons: aujourd'hui il y en a bien plus.
Le milieu urbain est défini comme l'ensemble des chefs lieux de préfectures. Ces 21 villes constituaient à l'époque du recensement 25 % de la population (dont Lom6 toute seule: 14%). Ces pourcentages auraient augmenté depuis cette époque. Les villes se divisent en quartiers, qui correspondent en quelque sorte aux cantons ruraux.
Les cantons se divisent en villages. Au sein de certains villages (moins de 20 % des cas) on a distingué le village central, les hameaux dénomm6s individuellement, et les fermes (groupées). Le recensement fournit un chiffre de population pour chacune des unités mentionnées jusqu'ici, lorsqu'elle est distinguée.
En parallèle avec le découpage en villages, le recensement a élaboré un découpage en zones de dénombrement (ZD). Un village peut contenir plusieurs ZD, ou une ZD peut englober plusieurs villages. Les ZD ont été définies également en milieu urbain. Une ZD peut (malheureusement) croiser les limites d'un quartier urbain, mais jamais d'un canton rural.
Pour les ZD urbaines, par contre, bien qu'elles soient identifiées par un code (et 2 chiffres) dans le fichier informatique, aucune donnée n'a été publiée et on n'en a jamais élaboré une liste. Différemment des codes-villages, les codes-ZD ont été désignés en principe sur une base géographique, de façon à ce que deux ZD portant des numéros consécutifs soient généralement limitrophes.
Nous examinons ensuite le problème de la cartographie. La situation en est différente selon qu'il s'agit des villes ou des zones rurales.
PARAMETRES DE L'ECHANTILLONNAGE
Nous avons déjà vu que la probabilité globale prend la valeur 1/165,2. Comment doit-on repartir cette probabilité entre les deux degrés de sondage? Les analyses des variances et des coûts menées après les enquêtes analogues (EMF et EDS) dans d'autres pays africains indiquent que le nombre optimal de femmes à enquêter serait de l'ordre de 35 par UA dans le milieu rural et la moitié en milieu urbain.
Si on suppose un taux annuel d'accroissement de 4,4 % pour le milieu urbain on obtient l'estimation suivante quant à la population urbaine en mai 1988:
684.121 x (1,044) exp 6,5= 905.078 ce qui correspond à 27,6 % de la population totale à cette date.
Si le taux global de sondage est le même partout et la taille moyenne des UA est la même en milieu urbain et rural, on doit doubler le taux du ler degré en milieu urbain afin d'y tirer 2 fois moins de femmes par UA.
Le tirage peut être fait par sondage systématique (c'est-à-dire en tirant à un intervalle I constant dans la liste à partir d'un premier nombre aléatoire choisi entre 1 et I). L'intervalle de sondage sera, dans chaque cas, l'inverse de la probabilité, il reste d'ailleurs le même qu'il s'agisse des UA mises-à-jour ou des ZD du recensement.
La valeur de M, doit être déterminée après avoir complété la scission des ZD supérieures å 1200 et le regroupement de celles inférieures à 600. (Rien n'empêche d'utiliser les mêmes chiffres limites ici pour les 4 grandes villes et pour les 17 moins grandes, m8me si pour le ler groupe il s'agit des populations de 1986 et pour le 2ème groupe de 1981).
Encore une fois le tirage se fera par la méthode systématique: cependant pour le tirage au ler degré on tire dans la colonne des cumuls des Ni, avec l'intervalle N/87, alors qu'au 2ème degré on tire dans la liste des ménages dénombrés, avec l'intervalle qui est l'inverse de P2i, calculé pour chaque i.
Il faut bien noter que, pour déterminer la valeur N r il faudra éliminer du total rural initial de 2.035.446, les populations recensées dans les anciennes zones périphériques des 4 grandes villes, qui ont été ajoutées à ces villes lors de leur mise-à-jour.
CHOIX DES UNITES AREOLAIRES
Nous traiterons d'abord du cas urbain. Nous avons déjà vu qu'on dispose pour les 4 grandes villes des 7_,D renouvelé, es, et pour les 17 autres villes des ZD de 1981. Ces unités sont bien délimitées et très homogènes en matière de taille. Elles correspondent donc très bien aux besoins de l'enquête comme unités de sondage aréolaire.
Le cas du milieu rural est plus difficile. A première vue on devrait échantillonner les villages, ceux-ci Etant au moins repérables sur le terrain. . Cependant ils présentent deux inconvénients majeurs:
C'est ce raisonnement qui nous a amené à commander un listing informatique sur la base suivante. Le premier critère serait la ZD, ordonnée selon le numéro de code au sein du canton. Pour chaque ZD on donne la liste des villages qu'elle contient, c'est-à-dire chaque village dont le nom figure sur un questionnaire quelconque classe dans la ZD. Malheureusement le fichier informatique n'a jamais distingué les hameaux, ni les fermes, des villages centraux et des villages proprement dits. Chacune de ces entités est donc sortie sur la liste comme une ligne sans distinction. Enfin pour chaque ligne on a demandé la population recensée ainsi que le cumul des populations du début jusqu'à la fin de la liste. Une ligne de ce listing constitue donc une intersection de deux ensembles: les ZD d'une part et les villages/hameaux/fermes d'autre part. Autrement dit, c'est la partie d'un village (ou d'un hameau ou d'une ferme) qui se situe dans une ZD.
Au premier abord, on tirera un échantillon de villages. Ceci se fera par tirage systématique dans la colonne des cumuls. On tombera sur une ligne donnée: on lit le nom du village: on cherche ce nom également dans toutes les autres ZD du même canton et on réunit ainsi les différents morceaux, en additionnant leurs populations pour obtenir la taille Ni. Mais comment regrouper les villages trop petits? La meilleure solution semble être la suivante: si le village choisi ne dépasse pas le seuil de 300 on prendra l'ensemble de la ZD dans laquelle il se trouve. (Toutes les ZD dépassent 300). Plus exactement, puisque les ZD ne peuvent être reconnues sur les cartes, on prendra l'ensemble des villages qui figurent sur la liste dans la ZD. Mais avant de faire cela il faudrait que les multiples répétitions d'un même village soient regroupées sous une seule ZD. On examinera donc d'abord ces répétitions et on reclassera le village entièrement dans la ZD qui contient le plus grand morceau de ce village.
Un problème reste encore. D'après ce qu'on vient de dire, un village qui dépasse 300 sera choisi en tant que tel, alors que s'il est inférieur à ce seuil la ZD entière sera prise. Mais avec ce système' un village de plus de 300 aura deux chances d'être représenté: l'une vient de ce qu'il peut être tiré lui-même (probabilité kNj ) et l'autre qu'un autre village, d'une mille inférieure à 300, mais dans la même ZD peut être tiré (probabilité kNj ). On doit donc changer les règles: on dira que, s'il existe même un seul village dans la ZD qui ne dépasse pas le seuil on prendra l'ensemble de la
ZD quel que soit le village tiré. Notons à propos que cette règle éliminera le problème des petits hameaux et fermes. A l'autre extrémité, il faut fixer une limite supérieure en ce qui concerne les UA car, autrement, le coût du dénombrement pourrait croître pratiquement sans limite. Vue l'absence quasi- totale de cartes qui permettraient de découper les villages nous proposons un niveau élevé pour cette limite, soit 3000. Au-delà de cette limite on doit donc trouver le moyen de découper une UA tirée. Si on ne trouve pas de carte on sera obligé d'en créer une sur le terrain. Quant au nombre de segments à créer dans des telles UA, nous proposons une formule simple. Soit Ti la population recensée pour cette UA. On examinera le chiffre de gauche dans Ti (c'est-à-dire le chiffre des milliers). Appelons ce chiffre C. On doit alors définir C segments, de taille approximativement égaie. On adoptera pour le calcul de p2 la valeur Ni = Ti/C pour la taille du segment.
L'EDST a identifié 3409 femmes dligibles dans l'échantillon des ménages et 3360 interviews ont été réalisées avec succès.
Trois questionnaires ont été utilisés dans I'EDST: le questionnaire communautaire, le questionnaire collectif et le questionnaire individuel.
Le questionnaire communautaire fait le point sur la disponibilité des services publics et des infrastructures sanitaires et sur la possibilité d'accès pour la population. Il rassemble les informations concernant la localité d'enquête. Au total 106 questionnaires communautaires (19 au niveau des centres urbains et 87 au niveau des villages ou hameaux) ont été remplis.
Le questionnaire collectif, qui s'adresse au chef de ménage, permet d'enregistrer tous les membres du ménage avec certaines informations telles que le nom, le lien de parenté avec le chef de ménage, le sexe, l'fige et la situation de résidence. Le but du questionnaire collectif est de fournir les dénominateurs pour le calcul de certains taux comme le taux de natalité, et de permettre l'identification de toutes les femmes éligibles pour l'enquête individuelle.
Le questionnaire individuel s'adresse aux femmes éligibles dans les ménages sélectionnés. Il s'agit des femmes âgées de 15 à 49 ans, résidentes présentes ou visiteuses (c'est-à-dire qui ont passé la nuit précédant l'interview ou qui se trouvent dans la localité lors du passage de l'enquêtrice). Le questionnaire individuel comprend huit sections:
Le questionnaire individuel a été traduit dans les quatre principales langues du pays (éwé, kabyé, kotocoli et moba) et dans trois autres langues minoritaires (ana, losso et bassar).
Start | End |
---|---|
1988-06 | 1988-11 |
Name | Affiliation |
---|---|
Unité de Recherches Démographiques Université du Bénin | Ministère de l'Education Nationale et de Recherche Scientifique |
FORMATION DES ENQUETRICES ET COLLECTE DES DONNEES
Une pré-enquête a été effectuée dans une zone urbaine et dans une zone rurale pour tester le questionnaire collectif et le questionnaire individuel. Après la formation d'une vingtaine d'agents pendant trois semaines, du 21 octobre au 2 novembre 1987, 12 ont été retenus (10 du sexe féminin et 2 du sexe masculin). Les agents ont été répartis en 2 équipes de 6 personnes et la collecte a duré deux semaines (du 7 au 19 novembre 1987).
La formation pour l'enquête principale a dur6 six semaines (du 9 mai au 17 juin 1988) et a réuni une cinquantaine de candidates pour le rô1e d'enquêtrice et 5 candidats pressentis pour le rôle de chef d'équipe. Ces derniers avaient participé soit à la pré-enquête soit aux opérations de mise à jour de la base de sondage. La formation s'est déroulée en deux phases: la première en français et la seconde en langues locales. La première phase a duré deux semaines et a porté sur la compréhension du questionnaire; elle a été sanctionnée par un test de présélection à l'issue duquel les meilleurs candidats ont été autorisés à poursuivre la formation. L'exposé de chaque section était toujours suivi de simulations de cas pratiques où les agents jouaient tour à tour les rô1es d'enquêtrices et d'enquêtées.
Pour s'assurer que toutes les enquêtrices posent de la même façon chaque question, une importance particulière a été accordée aux simulations en langues locales qui ont duré trois semaines. Parallèlement, une dizaine d'enquêtrices pressenties pour jouer le rôle de contr61euse et les cinq chefs d'équipe étaient formés pour la prise des mesures anthropométriques. Ils étalent encadrés par le superviseur de I'IRD et par trois sages-femmes formées à cet effet. La dernière semaine a été consacrée à deux séances pratiques sur le terrain à Lotoé. Une sélection a permis de retenir 17 enquêtrices, 8 contrôleuses et 5 chefs d'équipe. La collecte principale s'est déroulée du 22 juin au 31 octobre 1988.
Contrairement à la prévision initiale, cinq équipes au lieu de quatre ont été Constituées durant les deux premiers mois de la collecte: une équipe était basée dans la Région des Savanes, deux dans les Régions de la Kara et Centrale et deux autres équipes couvraient la Région des Plateaux. Ces dispositions ont été jugées nécessaires afin d'effectuer dans un délai raisonnable les zones difficiles d'accès avant la grande saison des pluies et les zones où les langues minoritaires sont parlées. Pendant les trois premières semaines, les responsables techniques étaient sur le terrain en permanence pour rectifier les erreurs éventuelles. La Région Maritime et la ville de Lomé ont été enquêtées en dernière position par une équipe renforcée, composée d'enquêtrices de différentes équipes parlant l'éwé, la langue principale de Lomé.
Trois semaines après le début de la collecte, 6 enquêtrices désignées a l'avance ont suivi pendant une semaine la formation d'opératrice de saisie. La saisie a commencé le 24 juillet, s'est poursuivie simultanément avec la collecte des données et a pris fin le 7 novembre 1988. Le nettoyage des fichiers a eu lieu parallèlement à la saisie et l'élaboration des programmes de tabulation s'est faite en janvier 1989. L'ensemble de ces opérations ont été menées sur quatre micro ordinateurs, avec le logiciel ISSA (Integrated System for Survey Analysis) développ6 par I'IRD pour le besoin de DHS.
Après apurement des données, les dates des événements ont été imputées, pour les cas où ces informations n'avaient pas été enregistrées dans le questionnaire (date de naissance de la femme, date du premier mariage de la femme, date de naissance des enfants et âge au décès des enfants décédés). Les proportions de réponses imputées se présentent comme suit:
Date de naissance de la femme (imputée à partir de l'année de naissance et/ou de l'âge actuel)
Mois et année imputés 0,0 %
Mois imputé 73,1%
Date du premier mariage de la femme
Mois et année imputés 0,9 %
Mois imputé 80,4 %
Date de naissance des enfants (imputée à partir de l'année de naissance et/ou de l'âge actuel)
Mois et année imputés 1,1%
Mois imputé 50,0 %
Age au décès des enfants décédés 0,3 %
Les estimations qui figurent dans ce rapport ont été obtenues à partir d'un échantillon auto-pondéré de 3360 femmes âgées de 15 à 49 ans. Si l'enquête avait été effectuée auprès d'autres répondants, on a eut lieu de penser que les fréquences des réponses auraient été quelque peu différentes de celles qu'on a présentées. C'est l'incertitude de cette assomption que reflète l'erreur de sondage; celle-ci permet donc de mesurer le degré de variation des réponses suivant l'échantillon. L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage. On l'estime à partir de la variance des réponses dans l'échantillon même. Cet indice a pour propriété que:
A titre d'exemple, pour l'ensemble des femmes, I'EDS-Togo a donné un nombre moyen d'enfants nés vivants de 3,209 auquel correspond une erreur-type de 0,07 enfant. La fourchette dans laquelle se place la moyenne + 2 ET est donc de 3,069 à 3,348. La probabilité que la vraie valeur ne soit pas à l'intérieur de cet intervalle est de 5 pour cent, si on suppose que les femmes enquêtées ont répondu correctement aux questions dans le tableau des naissances.
Il existe un deuxième indice souvent utile qui est la racine carrée de l'effet du plan de sondage ou effet de grappe: c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si on avait eu recours à un sondage aléatoire simple. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi (au Togo, un échantillon a degrés multiples stratifiés) se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de la même taille. Autrement dit, la REPS mesure la perte de précision de sondage due au fait qu'on a utilisé un plan de sondage complexe. Les deux principaux facteurs qui déterminent sa valeur sont le nombre moyen de ménages tirés dans chaque grappe et l'homogénéité relative des réponses pour une variable donnée, à l'intérieur et entre les grappes. Pour des échantillons tirés a partir de très petites grappes, pour des très petits sous-échantillons dans des grappes de n'importe quelle taille, et pour des variables relativement homogènes, on peut s'attendre à ce que l'effet de grappes ne soit pas très différent de 1. Ceci veut dire qu'on aura perdu très peu en matière de précision d'échantillonnage, du fait du tirage d'un échantillon en grappes par rapport à un sondage aléatoire simple.
Les formules et procédés d'estimation sont présentés exhaustivement en annexe du rapport final.
Name | URL | |
---|---|---|
MEASURE DHS, ICF Macro | http://www.measuredhs.com | archive@measuredhs.com |
L'utilisation des données doit être mentionnée par l'inclusion d'une référence bibliographique contenant au minimum:
L'utilisateur des données reconnait que le producteur des données, le distributeur agréé, ainsi que les bailleurs de fonds ayant contribué au financement de la production de ces données, ne sont nullement responsables de l'utilisation qui sera faite de ces données, ni des interprétations et conclusions dérivées de leur analyse et utilisation.
Name | URL | |
---|---|---|
General Inquiries | info@measuredhs.com | http://www.measuredhs.com |
Data and Data Related Resources | archive@measuredhs.com | http://www.measuredhs.com |
DDI_TGO_1988_DHS_v01_M
Name | Role |
---|---|
World Bank, Development Economics Data Group | Generation of DDI documentation |
2012-04-16