Capital Social et Pauvreté au Cameroun

Type Working Paper
Title Capital Social et Pauvreté au Cameroun
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 2010
URL http://pagesperso.dial.prd.fr/dial_pagesperso/dial_eve_shocks/pdf/13_ADJAKIDJE Didier.pdf
Abstract
En dehors des vastes programmes gouvernementaux, il est indéniable que les différentes stratégies que mettent en œuvre quotidiennement les ménages, participent significativement à l’amélioration de leurs conditions de vie. Cette étude veut s’intéresser particulièrement au mode de coordination dont ils usent, dans la recherche de diverses ressources. Plus spécifiquement, il s’agit d’étudier le lien entre le capital social des ménages et leur capital économique. Fondée sur une approche microéconomique inspirée de la théorie des jeux, la présente étude révèle qu’au Cameroun, le capital social - caractérisé par l’appartenance d’un ménage à une association – et les conditions de vie des ménages – mesurées par les dépenses de consommation - s’influencent mutuellement. En effet, nos estimations montrent que l’appartenance d’un ménage à une association permet d’accroitre les dépenses de consommation d’une moyenne de 140 000F CFA par an, toute chose étant égale par ailleurs. Réciproquement, il apparaît que l’amélioration des conditions de vie (niveau de dépense de consommation) des ménages camerounais accroît progressivement la probabilité d’adhésion de ceux-ci, à une forme associative. Ainsi, l’accroissement de chaque franc de la dépense de consommation des ménages engendre t-il une augmentation de l’ordre de 4,79E-05% de la probabilité d’adhésion à une association. Apart from large government programs, it is undeniable that the different strategies that households daily implement, participate significantly in improving their living conditions.
This paper will place special focus on coordination mode that they use in research of various resources. More specifically we examine the relationship between social capital of households and their economic capital. Based on a microeconomic approach inspired by games theory, this study reveals that in Cameroon, social capital –characterized by belonging to an association - and the living conditions of households - measured by consumption expenditure - influence each other. Indeed, our estimates show that household membership in an association allows increasing their consumer spending by an average of 140 000 LCU per year, all things being equal.
Conversely, it appears that the improvement of living conditions (level of consumption expenditure) of households, gradually increases the probability of being membership of an association.

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