Croissance pro-pauvre et inégalités spatiales et genre au Cameroun

Type Working Paper
Title Croissance pro-pauvre et inégalités spatiales et genre au Cameroun
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 2009
Page numbers 0-0
URL http://www.aercafricaevents.org/papers/A7a.pdf
Abstract
Cette étude a pour but d’étudier l’impact de la croissance pro-pauvre ou non sur les inégalités spatiales et de genre au Cameroun. Il s’agit de mener une analyse sur la base des dépenses par tête des ménages et des dépenses attribuées à certains besoins de base tels que : la santé, l’éducation et le logement. Pour ce faire, tout d’abord une évaluation entre 2001 et 2007 de l’indice de croissance pro-pauvre relative aux différentes dépenses identifiées a été effectuée via l’approche de la courbe cumulative de croissance du revenu comparée { l’incidence de la croissance du revenu. Puis une évaluation des inégalités intra-groupes par milieux de résidence (urbain et rural) et par sexe (femmes et hommes) est effectuée en utilisant la décomposition de Shapley par sous-groupe. Enfin, en vue d’évaluer l’impact de la croissance pro-pauvre sur les inégalités spatiales et genre, la méthode contrefactuelle est développée. Les résultats préliminaires révèlent que l’évolution de la distribution des dépenses par tête des ménages n’est pas pro- pauvre entre 2001 et 2007, malgré une amélioration constaté du niveau de vie autant des populations pauvres que des populations riches. En considérant les pôles de dépenses selon les besoins de base, il en ressort que les dépenses de santé sont pro- pauvres. En évaluant les inégalités intra-groupes entre 2001 et 2007, on constate que quelque soit le pôle des dépenses considérées, les inégalités intra-groupes restent très élevées pour la strate des hommes. En considérant la zone d’habitation, les inégalités intra-groupes sont plus fortes en milieu urbain qu’en milieu rural autant en 2001 qu’en 2007. La persistance de ces inégalités intra-groupes peut contribuer à expliquer pourquoi les effets de la croissance touchent très faiblement les pauvres.

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