Type | Journal Article - Fruits |
Title | Geographical distribution, tree density and fruit production of Tamarindus indica L.(Fabaceae) across three ecological regions in Benin |
Author(s) | |
Volume | 66 |
Issue | 02 |
Publication (Day/Month/Year) | 2011 |
Page numbers | 65-78 |
URL | http://journals.cambridge.org/download.php?file=/FRU/FRU66_02/S0248129410000435a.pdf&code=cfb530593ef7a4699ea5e022a6df2e32 |
Abstract | Abstract –– Introduction. There has been increasing interest in the domestication potential of indigenous fruit trees. Nevertheless, our understanding of how these species' abundance and yield of fruit is altered by ecological conditions, which is critical to foresee realistic sustainable management plans, is limited. Materials and methods. We used local ecological knowledge, presence / absence data and quantitative methods to examine the effect of ecological conditions on the distribution, abundance and yields of tamarind trees (T. indica) across three ecological regions in Benin, West Africa. Results and discussion. Rural communities’ knowledge on the species’ ecological range was congruent with scientific findings. The natural distribution of tamarind individuals was limited to the Sudanian and the Sudano-Guinean regions and their density declined with increasing moisture, being highest (2 trees·km–2) in the Sudanian region and lowest in the Guineo-Congolian region (scarce). On the other hand, fruit and pulp mass and number of seeds per fruit varied significantly, being higher in the Guineo-Congolian wetter region. However, no significant variation occurred among ecological regions for estimated ove- rall fruit yields per tree. This might indicate that tamarind trees tend to invest in a small number of very large fruits under wetter conditions and a very large number of small fruits under dryer conditions. Conclusion. The results showed that semi-arid lands would best suit T. indica domestication. Nevertheless, its productivity could be higher under wetter conditions. Because of its affinity for gallery forests, we recommend thorough studies on its capacity to survive the increasing drought in its current ecological range. *** Résumé –– Introduction. Le potentiel de domestication des arbres fruitiers indigènes a suscité un intérêt croissant. Néanmoins, la façon dont l’abondance de ces espèces et leur rendement en fruits sont affectés par les conditions écologiques, élément essentiel pour prévoir des plans de gestion durable réalistes, est peu documentée. Matériel et méthodes. Nous avons utilisé des connaissances écologiques locales, des données de présence / absence et des méthodes quantitatives pour étudier l'effet des conditions écologiques sur la répartition, l'abondance et les rendements des tamariniers (T. indica) dans trois régions écologiques du Bénin, en Afrique de l'Ouest. Résultats et discussion. La connaissance de l'aire de répartition écologique par les communautés rurales a été en accord avec les résultats scientifiques. La répartition naturelle des tamariniers a été limitée aux régions soudanaise et soudano-guinéenne et leur densité a diminué avec l’accroissement du taux d'humidité ; la densité a été la plus élevée (2 arbres·km–2) dans la région soudanaise et la plus basse dans la région guinéo-congolaise (présence rare). D’autre part, la masse de pulpe et de fruits ainsi que le nombre de graines par fruit ont sensiblement varié ; ces caractères ont été les plus élevés dans la région humide guinéo-congolaise. Cepen- dant, aucune variation significative n’est apparue d’une région écologique à l’autre en ce qui concerne les rendements globaux de fruits par arbre. Cela pourrait indiquer que les tamariniers tendent à produire un petit nombre de gros fruits en milieu plus humides et un grand nombre de petits fruits en milieu plus sec. Conclusion. Nos résultats pourraient suggérer que les zones semi-arides pourraient mieux convenir à la domestication de T. indica. Néanmoins, la produc- tivité de l’espèce pourrait être plus élevée en conditions plus humides. Sur la base de son affinité pour les forêts-galeries, nous recommandons des études approfondies sur la capacité de l’espèce T. indica à survivre à des stress hydriques croissants dans son environnement écologique actuel. |
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