Abstract |
L’extension des surfaces bâties entre 1987 et 2010 s’est traduite par une extension des surfaces relativement chaudes. En été, l’îlot de chaleur urbain, déduit à partir de l’image NOAA-AVHRR, atteint fréquemment 5°C. Cependant, un îlot de fraîcheur est détecté dans les parties denses de l’agglomération vers 10 h du matin d’après les images Landsat TM. Ces résultats sont confirmés par des mesures itinérantes et fixes de la température de l’air (sous abri à 2 m). La brise de mer limite la montée des températures au cours de la journée près du littoral. Dans la campagne, située en périphérie (à environ 10 km du centre-ville), la brise de terre atteint 2 m/s alors que le calme règne dans les parties denses de l’agglomération la nuit. Les premiers résultats de l’enquête sur la consommation de l’énergie électrique montre que la sensation de surchauffe et d’inconfort est plus perceptible dans les quartiers denses au centre-ville où la population est plus équipée en climatiseurs et consomme deux fois plus d’énergie électrique en été que durant les autres saisons. |