Impact des activités anthropiques sur la dynamique de la végétation de la réserve partielle de faune de Pama et de ses périphéries (sud-est du Burkina Faso) dans un contexte de variabilité climatique

Type Journal Article - Journal of Applied Biosciences
Title Impact des activités anthropiques sur la dynamique de la végétation de la réserve partielle de faune de Pama et de ses périphéries (sud-est du Burkina Faso) dans un contexte de variabilité climatique
Author(s)
Volume 87
Issue 1
Publication (Day/Month/Year) 2015
Page numbers 8047-8064
URL http://www.ajol.info/index.php/jab/article/view/116523
Abstract
Objectif : Ce travail réalisé dans la réserve partielle de faune de Pama et ses périphéries a pour objectif d’évaluer les changements opérés dans la végétation sous l’influence du climat et de l’Homme.
Méthodologie et résultats : Des images Landsat de 2001 et 2013 ont été utilisées pour faire la classification de la végétation. Une ordination des sites en fonction des paramètres de végétation collectées, a permis de faire le lien entre les sites dégradées et leur mode d’utilisation. Les variations du climat sont analysées à partir de l’indice standardisé des précipitations, les séquences sèches et le nombre de jours pluvieux. Les résultats indiquent une réduction des formations végétales denses, et une augmentation de la végétation savanicole, sols nus et mosaïques champs-jachères. La carte typologique des changements d’occupation du sol, a montré une amélioration de 66,8 % de couverture végétale localisée surtout dans les aires protégées tandis que la portion de la zone d’étude dégradée est de 28,8 %. Les paramètres pluviométriques montrent que la décennie 2001-2010 est relativement plus aride que celle précédente. Quant à l’impact des modes d’utilisation des terres, les aires pâturés et les jachères sont les plus dégradées comparativement à la Réserve partielle de faune de Pama et aux forêts communautaires.
Conclusion et application : La dégradation des écosystèmes de cette zone résulte d’une action combinée des facteurs climatiques et anthropiques. Les phytocénoses situées dans les aires protégées sont les moins dégradées, ce qui réaffirme l’importance de ces aires de conservation dans un contexte de pression anthropique et de péjoration climatique.

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