Land in Rwanda: Winnowing out the chaff

Type Journal Article - L’Afrique des Grands Lacs: Annuaire
Title Land in Rwanda: Winnowing out the chaff
Author(s)
Volume 2006
Publication (Day/Month/Year) 2005
URL http://www.ua.ac.be/objs/00151020.pdf
Abstract
Face à une crise foncière grave, le gouvernement rwandais a mis en place une
nouvelle politique nationale et loi foncière. Ces mesures s’inserent dans un longue processus
historique d’élargissement du contrôle étatique sur la propriéte, des terres et des vaches y
compris.
La crise foncière manifestait une complexité énorme. Le resultat des densités très
élevées des populations sur la terre et de l’épuisement des sols, le problème se compliquait par
l’existence de trois systèmes juridiques, deux qui dataient de la periode pré-coloniale et une
autre crée à l’époque coloniale. En plus, des fuites et déplacements des populations suite à la
révolution de 1959 et la guerre et le génocide des années 1990 permettaient aux détenteurs
successives de prendre contrôle d’une partie importante des terres.
Les leaders du Front Patriotique Rwandais (FPR) qui a mis en place le gouvernment
de juillet 1994, tenaient à reformer la vie rurale pour la rendre plus performante et capable à
promouvoir un essor économique plus global. Pas très en contact avec des réalités des collines,
ils ont établi une politique de villagisation forcée qui a eu comme résultat des nombreux abus.
Ils ont aussi obligés des détenteurs des terres, surtout à l’est du pays, de partager leurs champs
avec des réfugiés de 1959 qui sont revenus dans le pays. Ces mesures mettaient en question la
sécurité de tenure des terres et produisaient de mécontentement sérieux et maintes litiges.
Le gouvernement cite la sécurité de tenure comme une des premières objectives de la
nouvelle politique et loi. Les riches, dont les investissements sont tant solicitées par le
gouvernement, se sentiront beaucoup plus rassurer que les pauvres. La loi prévoit encore des
partages des terres pour doter ceux qui en manquent (en particulier les réfugiés de 1959), la
villagisation, le regroupement des terres, et la conformité obligatoire à un schéma directeur
d’utilisation des terres, y compris le choix des plantes à cultiver. Le rigeur et la rapidité de
l’implementation de ces mesures varieront d’une communauté à l’autre, comme la réaction des
populations d’ailleurs. Le moins qu’on peut dire, c’est que certains se sentiront menacés par la
nouvelle loi et agiront comme ils trouvent nésessaire pour proteger leur interets.

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