Réformes commerciales, réponses de l'offre agricole et sécurité alimentaire au Sénégal

Type Working Paper
Title Réformes commerciales, réponses de l'offre agricole et sécurité alimentaire au Sénégal
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 2007
URL http://www.cres-sn.org/sites/default/files/etude004.pdf
Abstract
La sécurité alimentaire constitue aujourd’hui de plus en plus une préoccupation tant pour les
décideurs de pays en développement que pour les analystes. Depuis la Conférence mondiale de
l’alimentation convoquée en 1974 par les Nations Unies suite à la crise alimentaire de 1973-751, il
existe ainsi au sein de la communauté internationale, un consensus sur le droit à l'alimentation
pour tout individu. Lors du Sommet mondial de l’alimentation de 1996, la communauté
internationale s’était fixée comme objectif de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant
de la faim d’ici 2015. Pourtant, en dépit de l’acceptation et de la reconnaissance du droit à se
nourrir, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire demeure très élevé, même
s’il est en recul. Pendant la période 1996-1997, on dénombrait 792 millions de personnes
souffrant de la faim dans les pays en développement (soit 18 % de leur population), contre 960
millions au début des années 1970 (FAO, 2001b). Déjà en 1980, on estimait à 25% la part de la
population ayant des calories insuffisantes au point d’avoir de sérieux risques de santé en Afrique
sub-saharienne tandis que cette proportion était estimée à 21% en Asie du sud et à 7% en Asie de
l’Est et du Pacifique (Demery L. & Addison T., 1987).
La conclusion des négociations du cycle d l’Uruguay round en 1994 s’est traduite pour la
première fois par l’intégration des produits agricoles dans les règles du système commercial
multilatéral. Dans la poursuite de l’objectif de sécurité alimentaire, l’offre domestique de céréales
joue un rôle crucial. Cela suppose que les producteurs pauvres soient protégés, au moins de
manière temporaire, contre les chocs extérieurs et notamment les fluctuations des marchés. Or
les subventions aux crédits, à l’approvisionnements en eau et en électricité ne peuvent pas être
utilisées par les pays africains si elles dépassent le niveau de minimis..

Related studies

»