Genese et organisation des jardins de case des zones forestieres humides du Cameroun

Type Working Paper
Title Genese et organisation des jardins de case des zones forestieres humides du Cameroun
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 1996
URL http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/54836/RevuedEcologie_1996_51_3_197.pdf?seque​nce=1
Abstract
La zone forestière du Cameroun couvre une superficie d'environ 20 millions
d'hectares. Elle comprend deux principaux types : la forêt dense ombrophile et la
forêt dense semi-caducifoliée représentant plus des deux tiers de la superficie
totale. Cette zone forestière s'étend entre 1 o 40' et 6° 30' de latitude nord, à des
altitudes comprises entre 0 et 800 m. Cette forêt dense qui se dégrade à un rythme
de plus de 80 000 ha/an (liED, 1 987 ; FAO, 1988 ; Gartlan, 1989) sous l' action de
l'exploitation forestière et de l' agriculture itinérante sur brûlis (Lanly, 1982),
évolue progressivement vers une forêt secondaire. Elle est souvent remplacée par
des cultures et les villages qui leur sont associés. Dans ces derniers se développent
des jardins de case. La typologie des jardins de case est encore mal établie. En
effet, dans les divers continents, selon les auteurs, des critères différents sont
utilisés pour classer les jardins de case (Christanty, 1990).
Les jardins de case peuvent se définir comme un écosystème agroforestier
situé à proximité d' une concession ou d'une habitation permanente et géré par une
main d'œuvre familiale. De nombreuses autres définitions des jardins de case ont
été proposées par divers auteurs. Tous mentionnent la présence nécessaire des
composantes vivrières annuelles et pérennes, cultivées ou spontanées, et/ou
animales dans le système (Christanty, 1981, 1990 l; Karyono, 1990 ; Femandès &
Nair, 1 990 ; Okigbo, 1990 ; Soemarwoto et al., 1985 ; Tonye et al., 1987).

Related studies

»