Investissements Agricoles et Croissance Économique en vue de la Réduction de la Pauvreté 

Type Report
Title Investissements Agricoles et Croissance Économique en vue de la Réduction de la Pauvreté 
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 2009
URL https://pdfs.semanticscholar.org/748f/96cd4eb779176a02c249f8377db44e8db66f.pdf
Abstract
La principale motivation de l’outil de modélisation en équilibre général calculable est
d'apporter un soutien analytique à la préparation de la table ronde du Mali dans le
cadre du Programme Détaillé de développement de l‘Agriculture africaine (PDDAA),
une initiative des chefs d'État africains pour promouvoir l’apport de l‘Agriculture dans la
croissance de leurs économies respectives.
Le présent exercice va au-delà de cette demande directe et répond à l'intérêt renouvelé
dans la compréhension du rôle de l'agriculture dans la croissance économique au Mali.
La récente hausse des prix des denrées alimentaires, ayant entraîné des remous
sociaux a aussi montré la nécessité d'améliorer la compréhension du rôle de
l‘Agriculture et les mesures d’urgence de sortie de crise.
A cet égard, le Programme Détaillé de l'Agriculture Africaine de la CEDEAO
(ECOWAP/PDDAA) est vu comme une bonne opportunité de soutenir les décideurs
africains dans leurs efforts de promotion de la croissance Agricole et d’attirer les
ressources financières vers ce secteur.
Dans ce contexte, le Mali, mérite une attention particulière et sert de bonne étude de
cas. Pays sahélien enclavé et politiquement stable, le Mali a su au cours des vingt-cinq
dernières années valoriser son potentiel agricole grâce à des politiques agricoles
volontaristes et ambitieuses, notamment par des investissements consentis sur budget
national avec l'appui de la communauté internationale, à travers les partenaires
techniques et financiers.
En dépit de ces progrès, l'agriculture malienne fait face à plusieurs contraintes, qui
limitent son développement, au nombre desquels figurent les aléas climatiques, la
faiblesse des revenus, les difficultés d'accès aux crédits agricoles, la pression foncière
croissante, la persistance des systèmes de production extensifs, le faible niveau
d’utilisation des intrants agricoles, l’importante diminution de la fertilité des sols et de la
productivité et l’insuffisance des infrastructures et le sous équipement des paysans.
Ces facteurs énumérés expliquent le fait que la croissance agricole a été moins forte
que la croissance dans les secteurs non agricoles au cours de ces dernières années,
en liaison avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la
communication (développement des réseaux internet, téléphonie mobile, etc.) et la
dynamique du secteur aurifère, malgré que l’impact de ces secteurs sur la pauvreté
suscite plusieurs débats.

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