La société civile, à travers son tissu d’associations, peut veiller à ce que les institutions
fonctionnent de façon juste et de ce fait, agir comme contre-pouvoir.
Dans certains cas, elle peut être complémentaire aux institutions publiques dans
la réalisation de certaines fonctions d’utilité publique. Mais en fait, dans le
contexte des pays en développement, on observe un large spectre de modes de
gouvernance : de démocratique à autocratique. Dans certains cas, l’État faillit
complètement à sa mission de maintenir la paix et la justice sociales ainsi que
d’effectuer une juste répartition des fruits de la croissance. Dans ce contexte, le
rôle de la société civile est encore plus impérieux, car elle peut dénoncer les abus
du pouvoir et tenter d’infléchir le fonctionnement de l’État pour un meilleur
«vivre ensemble » (Arizpe, 1998).