Securite des micro-barrages dans le cadre du projet de productivite et de developpement des marches agricoles du Burundi (PRODEMA-FA)

Type Working Paper
Title Securite des micro-barrages dans le cadre du projet de productivite et de developpement des marches agricoles du Burundi (PRODEMA-FA)
Author(s)
URL http://documents.shihang.org/curated/zh/317611475053851316/pdf/SFG2513-V2-EA-FRENCH-P160391-Box39631​2B-PUBLIC-Disclosed-9-27-2016.pdf
Abstract
Le Burundi est un pays enclavé d’Afrique orientale de 27.834 km² avec une population de
8 030 000 habitants (RGP 2008). Les lacs et cours d'eau occupent une surface de 2.568 km².
La croissance annuelle de la population est de 3 % et la densité démographique moyenne de
310 hab. /km² est l’une des plus fortes d’Afrique. Son taux de croissance annuel est d’environ
3 %.
Son économie dépend fortement du secteur agricole, qui à lui seul occupe plus de 90 % de la
population, contribue pour plus de 50 % au produit intérieur brut (PIB) et fournit 95 % de
l’offre alimentaire et plus de 95 % des recettes d’exportation (devises).
Les terres arables sous cultures permanentes couvrent 43% de la superficie totale du Pays.
Son relief accidenté lui confère un climat tropical d'altitude, chaud et humide, mais des fois
aride sur les basses altitudes et tempéré sur les montagnes. La saison des pluies, commençant
en septembre, dure entre 7 à 8 mois, plus ou moins entrecoupée par une petite saison sèche en
janvier et février. La saison sèche, quant elle dure de 4 à 5 mois.
Les différences d'altitude lui permettent d'avoir des paysages divers dans un relief varié
depuis les rives du lac Tanganyika jusqu'à la crête en passant par les plateaux centraux où sont
situées les collines devenues l'une des caractéristiques du Pays. En outre, sa situation au point
de vue hydrographique est très particulière. La ligne de partage des eaux entre les deux plus
grands bassins du continent (du fleuve Nil et du fleuve Congo) se confond avec le faîte du
relief, la crête Congo-Nil, où un chevelu de cours d'eau prend naissance pour arroser le pays.
Le Burundi présente une succession d'étapes thermiques: les basses terres de l'Imbo et du
Bugesera et les dépressions du Moso où les températures annuelles sont comprises entre 20 et
24° C, les plateaux centraux, déjà tempérés et les montagnes fraîches, avec des moyennes
inférieures à 15°C. Les pluies augmentent avec l'altitude. Il ne tombe que 900 mm par an de
précipitation dans les régions les plus basses, mais près de 1800-2000 mm sur les plus hauts
versants de Mumirwa.
L'agriculture, au sens large, a toujours été considérée comme le moteur de l'économie et, à cet
égard, s'est vu assignée des objectifs, avant la crise, d'assurer l'autosuffisance alimentaire, de
fournir les devises dont le pays a besoin, les matières premières pour les industries agroalimentaires,
des emplois et des revenus à la population.

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