Survey ID Number
HTI_2005_DHS_v01_M
Title
Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services 2005-2006
Abstract
Cette Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services (EMMUS-IV) est la toute dernière d'une série de quatre enquêtes dont la première a été effectuée en 1987. L'échantillon de l'EMMUS-IV est un échantillon stratifié, représentatif au niveau national et tiré à deux degrés.
L'enquête a pour objectif d'estimer le niveau de certains indicateurs socio-économiques, démographiques et sanitaires pour l'ensemble de la population, et pour certaines sous populations comme les femmes de 15-49 ans, les enfants de moins de cinq ans et les hommes de 15-59 ans. Pour la première fois, un test de séroprévalence a été effectué qui a permis d'estimer la prévalence du VIH/sida au niveau national.
Au cours de l'enquête qui s'est déroulée d'octobre 2005 à juin 2006, 9998 ménages ont été enquêtés avec succès, soit un taux de réponse de 99,6 %. Dans ces ménages 10757 femmes âgées de 15-49 ans ont été enquêtés avec succès L'enquête homme a été réalisée dans un ménage sur deux : 4958 hommes de 15-59 ans ont été enquêtés avec succès. En outre, un ménage sur trois a été sélectionné pour le volet relatif aux relations dans le ménage.
Trois types de questionnaires ont été utilisés : un questionnaire Ménage, un questionnaire Individuel Femme et un questionnaire Homme.
OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE DE L'ENQUÊTE
L'Enquête Mortalité, Morbidité et Utilisation des Services (EMMUS-IV) a pour objectif d'estimer de nombreux indicateurs socio-économiques, démographiques et sanitaires au niveau de l'ensemble de la population et au niveau des sous populations des femmes de 15-49 ans, des enfants de moins de 5 ans et des hommes de 15-59 ans. En particulier, l'EMMUS-IV vise à identifier et/ou à estimer :
Pour l'ensemble de la population :
- les niveaux de scolarisation ;
- les niveaux de disponibilité et d'utilisation des services de santé ;
- les niveaux d'utilisation du sel iodé ;
- certains indicateurs de bien-être des ménages.
Pour les femmes de 15-49 ans et les enfants de moins de cinq ans :
- divers indicateurs démographiques, en particulier les taux de fécondité, de mortalité des enfants et des adultes, ainsi que l'estimation du taux de mortalité maternelle ;
- les facteurs directs et indirects qui déterminent les niveaux et tendances de la fécondité, tels que les comportements matrimoniaux, les comportements sexuels et l'utilisation de la contraception ;
- les catégories de femmes susceptibles d'avoir plus ou moins d'enfants et susceptibles d'utiliser la contraception;
- les taux de connaissance et de pratique contraceptive par méthode, selon diverses caractéristiques sociodémographiques ;
- les facteurs directs et indirects qui déterminent les niveaux et tendances de la mortalité ;
- différentes composantes de la santé de la reproduction et de la santé des enfants : visites prénatales et postnatales, conditions d'accouchement, allaitement, vaccination, prévalence et traitement de la diarrhée et d'autres maladies chez les enfants de moins de cinq ans ;
- l'état nutritionnel des femmes et des enfants de moins de cinq ans au moyen des mesures anthropométriques (poids et taille) ;
- la prévalence de l'anémie des femmes et des enfants de moins de cinq ans au moyen d'un test sanguin ;
- le niveau de connaissance, les opinions et attitudes vis-à-vis des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et du VIH/sida ;
- le niveau de prévalence du VIH ; S les enfants orphelins et vulnérables ;
- le statut de la femme ; S le niveau de violence domestique.
Pour les hommes de 15-59 ans :
- les facteurs directs et indirects qui déterminent les niveaux et tendances de la fécondité, tels que les comportements matrimoniaux et les comportements sexuels ;
- le niveau de connaissance, les opinions et attitudes vis-à-vis des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et du VIH/sida ;
- la prévalence de l'anémie au moyen d'un test sanguin ;
- le niveau de prévalence du VIH ;
- la participation des hommes dans les soins de santé.
L'ensemble des données collectées constitue une base de données qui facilitera la mise en place et le suivi de politiques et de programmes dans le domaine de la population et de la santé et, plus globalement, de politiques visant à l'amélioration des conditions de vie de la population haïtienne. Par ailleurs, les données ayant été collectées selon une méthodologie similaire à celle utilisée dans de nombreux autres pays ayant participé au programme DHS, elles font partie, de ce fait, d'une base de données utilisables et comparables au niveau international.
RESULTATS
FÉCONDITÉ
Niveau et tendance de la fécondité. Les données de l'EMMUS-IV montrent que la fécondité des femmes haïtiennes demeure élevée puisque, avec les niveaux actuels, chaque femme donnerait naissance, en moyenne, à 4,0 enfants en fin de vie féconde. Fécondité différentielle. L'enquête a mis en évidence des écarts importants du niveau de la fécondité.
PLANIFICATION FAMILIALE
Connaissance des méthodes. La quasi-totalité des femmes de 15-49 ans connaisse les méthodes contraceptives, qu'il s'agisse de méthodes modernes ou traditionnelles. Prévalence contraceptive. Parmi les femmes en union, un quart utilisait, au moment de l'enquête (25 %) une méthode moderne.
Besoins non satisfaits. On estime à 38% la proportion de femmes en union ayant des besoins non satisfaits en matière de planification familiale ; dans 20 % des cas, ces besoins concerneraient la limitation des naissances contre 17 % pour l'espacement.
NUPTIALITÉ
Parmi les femmes de 15-49 ans, 59 % étaient en union au moment de l'enquête. Seulement 2 % des femmes étaient encore célibataires à 45-49 ans.
PRÉFÉRENCES EN MATIÈRE DE FÉCONDITÉ
Dans l'ensemble, 49 % des femmes actuellement en union ne veulent plus avoir d'enfants, 30 % désirent en avoir un plus tard et 14 % souhaitent en avoir un rapidement.
SANTÉ DE LA MÈRE
Soins prénatals. Plus de quatre femmes sur cinq (85 %) ont bénéficié de soins prénatals.
Accouchements et soins postnatals. Dans les trois quarts des cas, les femmes ont accouché à domicile (75 %).
SANTÉ DE L'ENFANT
Vaccination des enfants Environ deux enfants de 12-23 mois sur cinq (41 %) ont reçu tous les vaccins du Programme Élargi de Vaccination (PEV).
Maladie des enfants. Plus d'un quart des enfants (28 %) de moins de cinq ont souffert de la fièvre au cours des deux semaines ayant précédé l'enquête, 9 % ont présenté des symptômes d'IRA et 24 % ont eu la diarrhée.
PALUDISME
Seulement 6 % des ménages possèdent une moustiquaire.
NUTRITION
Allaitement. La quasi-totalité des enfants sont allaités (96 %).
Consommation de micronutriments. Au cours des six mois ayant précédé l'enquête, 29 % des enfants de moins de cinq ans ont reçu des compléments de vitamine A.
Parmi les enfants de 6-59 mois, 61 % sont anémiés. Plus de quatre femmes sur cinq (46 %) sont anémiées. Près d'un quart des hommes sont anémies (24 %), dont la moitié sous la forme légère.
MORTALITÉ DES ENFANTS
Les résultats montrent que sur 1 000 naissances vivantes, 57 décèdent avant d'atteindre leur premier anniversaire ; sur 1 000 enfants âgés d'un an, 31 décèdent avant d'atteindre leur cinquième anniversaire.
ADULTE
État nutritionnel des enfants Environ un quart des enfants de moins de cinq ans (24 %) sont atteints de malnutrition chronique : 16 % le sont sous la forme modérée et 8 % sous la forme sévère.Mortalité maternelle. Le taux de mortalité maternelle, calculé selon la méthode directe, est estimé à 630 décès pour 100 000 naissances vivantes pour la période 0-6 ans avant l'enquête.
CONNAISSANCE DU SIDA
Connaissance des moyens de prévention et de transmission. La quasi-totalité de la population haïtienne a entendu parler du VIH/sida.
Sida et stigma. Globalement, environ une femme sur dix (11 %) et 16 % des hommes de 1549 ans se montreraient tolérants envers les personnes vivant avec le VIH/sida.
PRÉVALENCE DU VIH/SIDA
Taux de couverture. Le taux de couverture du test du VIH est élevé puisque 96 % des personnes éligibles ont accepté volontairement d'effectuer le test.
Prévalence du VIH/sida. Selon les résultats du test, 2,2 % des personnes de 15-49 ans sont séropositives.
Data Collection Notes
FORMATION ET COLLECTE DES DONNEES
Le personnel de terrain, sélectionné par la direction de l'IHE, a été formé sur une période de quatre semaines. L'enquête a débuté tout de suite après cette formation. Les équipes standard, au nombre de 10, étaient composées de deux enquêtrices, d'une infirmière, d'un enquêteur, d'une contrôleuse, d'un chef d'équipe et d'un chauffeur. Deux autres équipes, spécialement sélectionnées et formées pour mener l'enquête à Cité Soleil, « zone dite de non droit », à ce moment-là, comportaient deux enquêtrices, une infirmière, deux enquêteurs et un chef d'équipe.
La formation pour le test d'anémie et du VIH a duré 15 jours pendant lesquels le spécialiste de Macro International Inc. a présenté et expliqué aux infirmières les techniques de prélèvement des gouttes de sang, de son analyse à l'aide de « l'HemoCue » pour le test d'anémie et de son expédition au laboratoire des Centres GHESKIO pour le test du VIH.
La collecte des données s'est étalée d'octobre 2005 à juin 2006, avec trois périodes d'arrêt de 30 jours au total dues à des problèmes logistiques.
TEST DU VIH/SIDA
Dans la moitié des ménages sélectionnés, les hommes de 15-59 ans et les femmes de 15-49 ans étaient éligibles pour le test du VIH/SIDA. Le protocole pour le test du VIH a été approuvé par le Comité d'Éthique (Internal Board Committee) de Macro International Inc. à Calverton et par le « Comité de Bio-Éthique et de Protection des Personnes », le comité national d'éthique d'Haïti.
Les prélèvements de sang ont été effectués auprès de tous les hommes de 15-59 ans et de toutes les femmes de 15-49 ans éligibles qui acceptaient volontairement de se soumettre au test. Le protocole pour dépister le VIH est basé sur le protocole anonyme-lié développé par le projet DHS (Demographic and Health Surveys) et approuvé par le Comité d'Éthique (Internal Board Committee) de Macro International Inc. Selon ce protocole, aucun nom ou autre caractéristique individuelle ou géographique permettant d'identifier un individu ne peut être lié à l'échantillon de sang. Après examen et amendement, le Comité National d'Éthique d'Haïti a approuvé le protocole anonyme lié spécifique de l'EMMUS-IV etla version finale du Consentement Éclairé et Volontaire du test. Etant donné que le test du VIH est strictement anonyme, il n'est pas possible d'informer les enquêtés des résultats de leur test. Cependant, aux personnes éligibles, qui avaient accepté (par signature du formulaire de consentement) ou non d'être testées pour le VIH, on remettait une carte qui leur permettait d'obtenir, si elles le souhaitaient, des conseils et un test gratuits auprès d'un Centre de Dépistage Volontaire (CDV). Chaque équipe disposait d'une liste de CDV opérationnels sur l'ensemble du territoire national afin d'indiquer aux enquêtés qui voulaient connaître leur statut sérologique le site le plus poche de leur domicile.
Deux membres de l'équipe de terrain, dont une infirmière, étaient chargés des prélèvements sur les personnes éligibles du ménage. En plus de la formation pour la collecte des gouttes de sang, les agents avaient reçu une formation spéciale sur tous les aspects des protocoles du test du VIH. D'abord, pour chaque personne éligible, l'agent cherchait à obtenir son consentement éclairé après lui avoir expliqué les procédures de prélèvement, la confidentialité et l'anonymat du test. Pour les enfants agés de 15-17 ans, l'enquêteur/enquêtrice devait solliciter le consentement éclairé des parents ou de la personne responsable. Si la personne le souhaitait, l'enquêteur lui remettait la carte pour bénéficier des conseils et d'un test gratuits auprès d'un CDV.
Pour les femmes et les hommes qui acceptaient d'être testés, l'agent, en respectant toutes les précautions d'hygiène et de sécurité recommandées, prélevait des gouttes de sang sur un papier filtre. Dans la plupart des cas, les gouttes de sang étaient obtenues de la même piqûre faite au doigt pour le test d'anémie. Une étiquette contenant un code barre était collée sur le papier filtre contenant le sang. Une deuxième étiquette avec le même code barre était collée sur le questionnaire sur la ligne correspondant au consentement de la personne éligible et une troisième étiquette, toujours avec le même code barre, était collée sur la fiche de transmission. Les gouttes de sang sur papier filtre étaient séchées, pendant 24 heures au minimum, dans une boîte de séchage avec des dessicants pour absorber l'humidité. Le lendemain, chaque échantillon séché était placé dans un petit sac en plastique imperméable et à fermeture hermétique. Pour la conservation des prélèvements, des dessicants et un indicateur d'humidité étaient placés dans le petit sac. Les sacs en plastique individuels étaient ainsi conservés au sec jusqu'à leur acheminement à l'IHE, puis au laboratoire IMIS/Centres GHESKIO à Port-au-Prince.
Estimates of Sampling Error
Les erreurs de sondage peuvent être évaluées statistiquement. L'échantillon sélectionné pour l'EMMUS-IV n'est qu'un parmi un grand nombre d'échantillons de même taille qui peuvent être sélectionnés dans la même population avec le même plan de sondage. Chacun de ces échantillons peut produire des résultats peu différents de ceux obtenus avec l'échantillon actuellement choisi. L'erreur de sondage est une mesure de cette variabilité entre tous les échantillons possibles. Bien que cette variabilité ne peut pas être mesurée exactement, elle peut cependant être estimée à partir des données collectées.
L'erreur-type (ET) est un indice particulièrement utile pour mesurer l'erreur de sondage d'un paramètre (moyenne, proportion ou taux), elle est la racine carrée de la variance du paramètre. L'erreurtype peut être utilisée pour calculer des intervalles de confiance dans lesquels nous considérons que se trouve la vraie valeur du paramètre avec un certain niveau de confiance. Par exemple, la vraie valeur d'un paramètre se trouve dans les limites de sa valeur estimée à plus ou moins deux fois son erreur-type, avec un niveau de confiance de 95 %.
Si l'échantillon avait été tiré d'après un plan de sondage aléatoire simple, il aurait été possible d'utiliser des formules simples pour calculer les erreurs de sondage. Cependant, l'échantillon de l'EMMUS-IV étant un échantillon stratifié et tiré à deux degrés, des formules plus complexes ont été utilisées. Le module « erreurs de sondage » du logiciel ISSA a été utilisé pour calculer les erreurs de sondage suivant la méthodologie statistique appropriée. Ce module utilise la méthode de linéarisation (Taylor) pour des estimations telles que les moyennes ou proportions, et la méthode de Jackknife pour des estimations plus complexes tels que l'indice synthétique de fécondité et les quotients de mortalité.
La méthode de Jackknife dérive les estimations des taux complexes à partir de chacun des souséchantillons de l'échantillon principal, et calcule les variances de ces estimations avec des formules simples. Chaque sous-échantillon exclut une grappe dans les calculs des estimations. Ainsi, des souséchantillons pseudo-indépendants ont été créés. Dans l'EMMUS-IV, il y a 339 grappes non vides. Par conséquent, 339 sous-échantillons ont été créés.
Il existe un deuxième indice très utile qui est la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) ou effet de grappe : c'est le rapport de l'erreur-type observée sur l'erreur-type qu'on aurait obtenue si un sondage aléatoire simple avait été utilisé. Cet indice révèle dans quelle mesure le plan de sondage qui a été choisi se rapproche d'un échantillon aléatoire simple de même taille : la valeur 1 de la REPS indique que le plan de sondage est aussi efficace qu'un échantillon aléatoire simple, alors qu'une valeur supérieure à 1 indique un accroissement de l'erreur de sondage dû à un plan de sondage plus complexe et moins efficace au point de vue statistique. Le logiciel calcule aussi l'erreur relative et l'intervalle de confiance pour chaque estimation.
Les erreurs de sondage pour l'EMMUS-IV ont été calculées pour certaines des variables les plus intéressantes. Les résultats de l'enquête sont présentés en annexe du Rapport Final pour Haiti, pour l'Aire Métropolitaine, pour le reste du milieu urbain, pour le milieu urbain et le milieu rural, et pour chacune des dix régions statistiques. Pour chaque variable, le type de statistique (moyenne, proportion ou taux) et la population de base sont présentés dans le tableau B.1 du Rapport Final. Les tableaux B.2 à B.16 présentent la valeur de la statistique (M), l'erreur-type (ET), le nombre de cas non pondérés (N) et pondérés (N'), la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS), l'erreur relative (ET/M), et l'intervalle de confiance à 95 % (M±2ET) pour chaque variable. L'effet du plan de sondage (REPS) est non-défini quand l'écart type sous l'échantillon aléatoire simple est zéro (quand l'estimation est proche de 0 ou 1). Dans le cas de l'indice synthétique de fécondité, le nombre de cas non pondérés n'est pas pertinent, car la valeur non pondérée de femmes-années d'exposition au risque de grossesse n'est pas connue.
L'intervalle de confiance est interprété de la manière suivante : pour la variable Enfants nés vivants, l'EMMUS-IV a donné un nombre moyen d'enfants nés vivants de 2,224 pour l'ensemble des femmes, auquel correspond une erreur-type de 0,053 enfants. Dans 95 % des échantillons de taille et de caractéristique identiques, la valeur réelle du nombre moyen d'enfants nés vivants des femmes âgées de 15 à 49 ans se trouve entre 2,224 - 2×0,053 et 2,224 + 2×0,053, soit 2,118 et 2,331. Les erreurs de sondage ont été analysées pour l'échantillon national de femmes et pour deux groupes d'estimations : (1) moyennes et proportions, et (2) taux démographiques. Les erreurs relatives (ET/M) des moyennes et proportions se situent entre 0,0 % et 11,4 % avec une moyenne de 4,1 %. En général, les erreurs relatives de la plupart des estimations pour l'ensemble du pays sont faibles, sauf dans les cas de très faibles proportions. L'erreur relative de l'indice de fécondité est assez faible 3,7 %. Cependant, pour les taux de mortalité, l'erreur relative moyenne est plus élevée 8,8 %.
Pour l'échantillon national de femmes, la moyenne de la racine carrée de l'effet du plan de sondage (REPS) calculée pour l'ensemble des estimations est de 1,68 ce qui veut dire que, par rapport à un échantillon aléatoire simple, l'erreur de sondage est multipliée en moyenne par un facteur de 1,68 parce qu'on utilise un plan de sondage complexe (par grappes et à plusieurs degrés) et moins efficace.