Can a woman refuse sex if her husband has a sexually transmitted infection? Attitudes toward safer-sex negotiation among married women in Bangladesh

Type Journal Article - Culture, Health & Sexuality: An International Journal for Research, Intervention and Care
Title Can a woman refuse sex if her husband has a sexually transmitted infection? Attitudes toward safer-sex negotiation among married women in Bangladesh
Author(s)
Volume 16
Issue 6
Publication (Day/Month/Year) 2014
Page numbers 666-682
URL http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/13691058.2014.901561
Abstract
In developing countries, HIV, sexually transmitted infections (STIs) and unintended pregnancy take an enormous toll on women's reproductive health, yet preventive programmes are lacking as married women's risks are frequently underestimated. We examined predictors of married Bangladeshi women's attitudes towards safer-sex negotiation using data on 15,178 currently married women aged 15–49 from the 2011 Bangladesh Demographic Health Survey. Approximately 92% of women believed that a wife's refusal to have sex with her husband is justified if he has an STI. Multilevel logistic regression analysis revealed that the likelihood of a woman holding this belief increased with her autonomy, as measured by the ability to go to a health centre/hospital without another adult, participation in household decision making and rejection of wife beating (p < 0.001). Other significant predictors were knowledge/awareness of STIs (p < 0.05), living in Dhaka division (p < 0.001) and younger age (p < 0.01). Our findings suggest that sexual health education programmes may be more effective if they include strategies to address social norms and cultural practices that limit women's autonomy in society.

En países en desarrollo, el virus del sida, las infecciones de transmisión sexual y los embarazos no deseados tienen un impacto enorme en la salud reproductora de las mujeres; sin embargo, los programas preventivos son deficientes porque muchas veces se subestiman los riesgos que corren las mujeres. A partir de datos de las encuestas demográficas de salud en Bangladesh de 2011 sobre 15.178 mujeres actualmente casadas con edades comprendidas entre 15 y 49 años, en este estudio hemos analizado qué factores determinan que las mujeres casadas de Bangladesh sepan negociar relaciones sexuales seguras. Aproximadamente el 92% de las mujeres consideraban que si el marido tiene una infección de transmisión sexual, su esposa tiene derecho a negarse a tener relaciones sexuales. En el análisis de regresión logística de varios niveles se observó que la probabilidad de que una mujer aprobase esta decisión aumentaba con su poder de autonomía, medida por la capacidad de ir a un centro sanitario o un hospital sin ir acompañada de un adulto, participar en las decisiones del hogar y rechazar los malos tratos físicos a las esposas (p < 0,001). Otros factores determinantes eran tener conocimientos sobre las infecciones de transmisión sexual (p < 0,05), vivir en la región de Dhaka (p < 0,001), y ser jóvenes (p < 0,01). Nuestros resultados indican que los programas de educación sobre salud sexual podrían ser más eficaces si se incluyesen estrategias para abordar las normas sociales y las prácticas culturales que limitan la autonomía de las mujeres en la sociedad.

Dans les pays en développement, le VIH, les infections sexuellement transmissibles (IST) et les grossesses non désirées ont de très lourdes conséquences sur la santé reproductive des femmes. Pourtant les programmes de prévention sont insuffisants, dans un contexte où les risques auxquels s'exposent les femmes mariées sont fréquemment sous-estimés. Grâce à des données provenant des enquêtes 2011 sur la démographie et la santé au Bangladesh (pour 15,178 femmes mariées, âgées de 15 à 49 ans), nous avons exploré les facteurs prédictifs des perceptions de ces femmes sur l'attitude vis-à-vis de la négociation pour le sexe à moindre risque. Pour environ 92 % de ces femmes, le refus d'une femme d'avoir des rapports sexuels avec son mari est justifié lorsque celui-ci est atteint d'une IST. L'analyse par régression logistique multi-niveaux a révélé que la probabilité de cette croyance chez une femme est dépendante de son degré d'autonomie. L'autonomie des femmes était définie par leur capacité à se rendre dans un centre de soin/hôpital; leur participation aux prises de décision relatives au foyer; leur rejet des violences subies par les épouses (p < 0.001). D'autres facteurs prédictifs se sont révélés significatifs: les connaissances sur les IST/la sensibilisation aux IST – p < 0.05; résider dans Dhaka et ses environs - p < 0.001; et un plus jeune âge - p < 0.01. Nos résultats suggèrent que les programmes d'éducation à la santé sexuelle pourraient gagner en efficacité en intégrant des stratégies pour faire face aux normes sociales et aux pratiques culturelles qui restreignent l'autonomie des femmes dans la société.

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