Région de Diourbel: Les Aspects Démographiques

Type Journal Article - Drylands Research WP
Title Région de Diourbel: Les Aspects Démographiques
Author(s)
Issue 13
Publication (Day/Month/Year) 2000
URL http://drylandsresearch.org.uk/pdfs/WP_Barry_Demography.pdf
Abstract
Ce document analyse les données officielles sur la démographie de la Région de Diourbel. Il n’y a eu que deux recensements, en 1976 et 1988. La tâche d’analyser les changements survenus entre 1960 et 1998 est rendue encore plus difficile parce que la ville sainte de Touba reste toujours classée dans le monde rural. Si un statut urbain est attribué à Touba, le taux d’urbanisation en 1988 était déjà de 42%. Entre 1976 et 1988 les zones vraiment rurales ont eu un taux d’accroissement annuel de seulement 1,4%, tandis que Touba ville a eu un taux de presque 13%. Les densités des arrondissements ruraux variaient en 1988 entre 150 et 50 par kilomètre carré. En 1988 58% des effectifs étaient des jeunes de moins de 20 ans. Les wolof représentent les deux tiers de la population, et les sereer un quart. La grande majorité appartient à la confrérie Mouride, dont Touba est le siège. Les conditions de vie villageoises (qui sont aussi examinées avec l’aide des rapports plus détaillés de l’ORSTOM sur la zone limitrophe de Niakhar) sont marquées par une absence d’infrastructures modernes. La mortalité infantile est de l’ordre de 76 pour mille et la région ne compte que 17% de personnes de 6 ans ou plus ayant fréquenté l’école française (beaucoup moins hors les communes). L’émigration vers les villes (Dakar, Touba, Diourbel) était déjà importante en 1988. Les personnes classées comme résidents absents ne retournent pas toujours pour la saison des pluies.

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