Les deperditions scolaires dans le secteur de l’elementaire au Burundi : cas de la Mairie de Bujumbura

Type Working Paper
Title Les deperditions scolaires dans le secteur de l’elementaire au Burundi : cas de la Mairie de Bujumbura
Author(s)
Publication (Day/Month/Year) 2010
URL http://fastef.ucad.sn/memthes/pierre(these)1.pdf
Abstract
La déclaration universelle des droits de l’homme adoptée en 1948 par l’Organisation des
Nations-Unies stipule que « toute personne a droit à l’éducation ». La convention relative aux
droits de l’enfants, ratifiée par tous les pays du monde à l’exclusion de la Somali et des ÉtatsUnies1
quant à elle, reconnaît, en son article 28, le droit des enfants à l’éducation et exige à
tous les pays signataires la mise en application d’une scolarisation élémentaire et obligatoire
sans discrimination aucune. C’est par cette voie que les pays en développement, en particulier
les pays africains, peuvent espérer progresser vers les idéaux de paix, de liberté, de justice
sociale et sortir du sous-développement où ils se trouvent actuellement pris (Banque
Mondiale, 2001 ; UNESCO, 1996). Ainsi, au lendemain de leur indépendance, un grand
nombre de décideurs politiques africains et de spécialistes du développement des ressources
humaines étaient persuadés qu’en élevant le niveau d’alphabétisation d’une grande partie de
leur population, ils pouvaient réduire, sinon rattraper leur retard socio-économique sur les
pays développés. Ils se sont engagés dans des campagnes d’alphabétisation de grande
envergure et ont fait des efforts pour financer l’éducation des enfants. En Afrique
subsaharienne par exemple, la dépense pour l’éducation est passée de 1,3 milliards de dollars
américains en 1970 à 11 milliards en 1980 (Longo, 1993). En conséquence, les pays en
développement en général, et les pays les moins avancés en particulier, ont accompli
d’impressionnants progrès en matière d’éducation au cours des années 60 et 70. Les parents et
les enfants pensaient de leur côté que l’éducation améliorait les conditions de vie et ont
demandé plus de places scolaires que ne pouvaient en fournir les gouvernements.

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