CMR_2001_ECAM-II_v01_M
Deuxième Enquête Camerounaise Auprès des Ménages 2001-2002
Survey of Household Living Conditions
Name | Country code |
---|---|
Cameroon | CMR |
Integrated Survey (non-LSMS) [hh/is]
Cette étude de l’évolution de la pauvreté entre 1996 et 2001 a été faite à partir de deux enquêtes ECAM I et ECAM II réalisées au niveau national à ces deux dates. Pour pouvoir comparer les résultats des deux enquêtes, des ajustements ont été faits sur les éléments de collecte et les méthodes de calcul des indicateurs. Les éléments communs aux deux enquêtes permettent ainsi d’apprécier cette évolution.
La deuxième Enquête Camerounaise Auprès des Ménages (ECAM II) est une opération nationale exécutée par la Direction de la Statistique et de la Comptabilité Nationale du Ministère de l’Economie et des Finances et ayant pour objectif principal de mettre en place les bases d’un dispositif permanent de suivi/évaluation des conditions de vie des ménages en général et du programme de réduction de la pauvreté en particulier.
Les objectifs spécifiques les plus visés sont au nombre de cinq, à savoir :
Présentation Générale
Au regard des seuils ci-dessus définis, l’enquête a permis de noter que 30,1% des ménages répartis en 12,3% en zone urbaine et 39,7% en zone rurale vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Au niveau des individus, 6 217 058 personnes sur une population estimée à 15 472 557 habitants vivent au-dessous du seuil de pauvreté, soit une incidence de la pauvreté moyenne nationale de 40,2%, ce qui signifie qu’environ 4 personnes sur 10 au niveau national vivent dans la pauvreté. L’intensité1 de la pauvreté qui est l’indicateur rendant compte du gap moyen de revenu par rapport au seuil de pauvreté, est évaluée en moyenne à 31,8% du seuil. Cet indicateur calculé en se restreignant aux pauvres sert aussi à déterminer le montant du revenu qu’il faudrait transférer à un individu pauvre pour le sortir de sa situation de pauvreté. Son utilisation dans l’analyse de la situation confirme la discrimination entre les milieux urbain et rural. Dans ce dernier milieu, le revenu moyen par équivalent-adulte d’une personne vivant dans un ménage pauvre se situe en moyenne à 33,3% au-dessous du seuil de pauvreté alors qu’il est à moins de 23,9% en milieu urbain. Ceci signifie que pour sortir une personne pauvre résidant en milieu rural de la situation de la pauvreté, il faudrait lui transférer en moyenne un revenu annuel supplémentaire de 77.400 FCFA contre 55.600 FCFA pour un individu dans la même situation en milieu urbain.
Sample survey data [ssd]
Version 01: Finale résultant de tous les apurements réalisés.
2001-08-14
L'enquête est sur le territoire national
L’opération concerne l’ensemble des ménages ordinaires (par opposition aux ménages collectifs : internats, casernes, hôpitaux, couvents, etc.) résidant sur l’ensemble du territoire national à l’exclusion des membres du corps diplomatique et de leurs ménages.
Name | Affiliation |
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Institut National de la Statistique | Ministère de L’Économie et des Finances |
Name | Role |
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La Banque Mondiale | Le matériel roulant, les frais des personnels temporaires de collecte et d’exploitation, l’impression des supports de collecte et les missions d’études. |
Gouvernement du Cameroun | Les charges relatives à l’implication des agents de l’Etat et des autorités administratives aux différentes phases de l’enquête. |
L'Union Européenne | Les équipements informatiques, le matériel d’enquête et à prendre en charge les frais des relevés des prix. |
La base de sondage disponible est constituée des zones de dénombrement (ZD) du dernier recensement de la population qui date d'avril 1987. Elle est donc très vieille, particulièrement pour le milieu urbain qui change très rapidement, d'où le problème de son actualisation. La première action dans cette direction a été de diviser systématiquement en plusieurs les ZD de plus de 300 ménages (données de 1987) dans la base de sondage. La taille moyenne d'une ZD était de 200 ménages en 1987, et tout tirage à probabilités égales de ZD suppose le respect de cette moyenne. Dans les villes d'au moins 200.000 habitants (où les changements seraient les plus importants) des travaux cartographiques préalables ont été menés. Ils ont consisté à prendre en compte l'extension des centres urbains par de nouvelles zones d'habitation inexistantes en 1987 ou rurales à cette date. Le tome 2 sur la cartographie et le dénombrement donne les détails de la procédure de cette opération. Dans les villes de Yaoundé et Douala, on a en outre fait l'hypothèse que les parties rurales sont devenues urbaines. Ces villes sont alors respectivement confondues aux départements du Mfoundi et du Wouri. L'opération d'actualisation de la base dans ces grandes villes s'est appuyée sur l'utilisation des cartes des ZD de 1987 et d'une carte actuelle de la ville concernée, pour constater les évolutions, les matérialiser et aménager de nouvelles ZD qui peuvent être des créations nouvelles sous forme d'extension ou des ZD rurales devenues urbaines.
Taille de l'échantillon
Les contraintes pour choisir la taille de l'échantillon sont surtout liées aux niveaux des analyses attendues. Sur le plan spatial, on aura besoin de disposer des données sur un minimum de 300 ménages par strate. A cet effectif on a ajouté 5 à 10% comme estimation de non-réponses pour avoir la taille minimale de l'échantillon à enquêter par strate. Dans le cas de Yaoundé et Douala, il est également important d'analyser les comportements des différents groupes socioéconomiques (GSE). Sur la base de six GSE retenus à priori (indépendant, salarié secteur public, salarié secteur privé, apprenti-stagiaire-aide familial, inactif/chômeur et autres ) et à raison d'environ 200 ménages par GSE, on propose un échantillon de 1200 ménages dans chacune de ces deux villes.
Pour les 20 autres strates, environ 9150 ménages seront enquêtés pour une moyenne théorique de 915 ménages par province. La répartition des 9150 ménages entre les provinces s'est faite proportionnellement à la population de ménages (estimation de 1999) de chaque province. Dans chaque province, on a réparti l'échantillon en tenant compte approximativement des quotas 4/7 en zone urbaine et 3/7 en milieu rural (avec un minimum de 450 et 320 ménages par milieu), dans la mesure où le milieu urbain est plus hétérogène. Même si cela ne permet pas d'assurer des analyses assez précises en terme de milieu au niveau de chaque province, certains indicateurs peuvent être calculés. Il n'est d'ailleurs pas dit que les strates ci-dessus soient nécessairement les
domaines d'études les plus pertinents. Les ajustements ont consisté à tenir compte des minima de 320 et 450 ménages respectivement en milieux rural et urbain ; le nombre total de ménages retenu par milieu a également pris en compte le nombre à tirer par ZD dans chaque milieu. Ce nombre est de 12 ménages pour Douala et Yaoundé, 18 en milieu urbain et semi urbain, et 27 ou 36 en zone rurale selon le cas dans les 10 autres régions d'enquête ; la méthodologie de collecte (voir tome 2 du présent document) a également été prise en compte. Une variable supplémentaire distingue dans le milieu urbain les grandes villes (au moins 50 000 habitants) des petites villes (10 000 à moins de 50 000 habitants), afin que la comparaison avec ECAM I soit possible.
Tirage de l'échantillon
Tirage à Douala et Yaoundé
Pour assurer une bonne distribution des ZD dans ces deux villes, le tirage s'est effectué par arrondissement (selon l'ancien découpage administratif). La base de sondage des ZD a été actualisée. Dans chacun des arrondissements de ces villes, une mission de mise à jour de la cartographie a permis de prendre en compte leurs extensions et de segmenter des zones trop grandes afin de disposer de ZD d'une taille moyenne de 200 ménages. Pour enquêter 1200 ménages à raison de 12 par ZD, on a tiré un total de 100 ZD. La répartition des 100 ZD dans les différents arrondissements des deux villes s'est faite proportionnellement à la taille en ménages de ces unités administratives en 1987. Dans chaque arrondissement, on a procédé à un tirage à probabilités égales et sans remise du nombre de ZD retenues dans la liste mise à jour. Les 100 ZD permettent donc de couvrir les 1200 ménages en tirant 12 ménages par ZD. Ce nombre de 12 ménages tirés par ZD après dénombrement nous paraît suffisant comme charge de travail pour deux enquêteurs et pour une vague d'enquête (voir méthodologie de collecte). Deux enquêteurs en 18 jours enquêtent les 12 ménages d'une ZD (à raison de 6 chacun), et surtout relèvent les dépenses quotidiennes de chaque ménage pendant 15 jours en 6 passages selon le schéma précisé dans la méthodologie de collecte.
Tirage en province
Dans les provinces, on a préféré autant que possible un tirage à trois degrés, dans la mesure où un tirage à deux degrés dans ce cas aurait entraîné une grande dispersion de l'échantillon et par conséquent une augmentation des coûts de l'enquête en moyens de déplacement. Il a été jugé préférable d'accepter cette perte en précision, perte qui serait d'autant moins importante que le milieu rural est assez homogène en général. Dans chaque province, on a procédé d'abord à la stratification selon les milieux urbain, semi urbain et rural. Les ZD de 1987 sont réparties par arrondissement et selon les différents milieux. La répartition de l'échantillon urbain (tableau 5) dans les deux sous strates (grandes villes, petites villes) a été faite proportionnellement à la taille des milieux concernés en population de 1999 et compte tenu du nombre de ménages à enquêter par ZD sélectionnée (18 ménages en dehors de Yaoundé et Douala).
Tirage en milieu urbain des provinces (grandes villes)
Le nombre d'unités primaires étant très réduit dans certaines provinces (voir tableau 3), le tirage à trois degrés n'est pas approprié en milieu urbain. On a adopté un tirage à deux degrés comme à Yaoundé et Douala. Dans chaque province, on tire au premier degré le nombre de ZD nécessaire sur une liste de l'ensemble des ZD urbaines (grandes villes) de la province. Au deuxième degré, on choisit 18 ménages dans chaque ZD sélectionnée et dénombrée.
Tirage en milieu semi urbain des provinces (petites villes)
Au premier degré, on a tiré les villes (chefs-lieux d'arrondissement) avec une probabilité proportionnelle à leur taille en ménages en 1987. Au deuxième degré, on a tiré les ZD et au troisième degré, on a choisi 18 ménages dans chaque ZD sélectionnée et dénombrée. Les tirages aux deux derniers degrés se sont faits à probabilités égales.
Tirage en milieu rural
Au premier degré, on a tiré d'abord les arrondissements avec probabilités proportionnelles à leur taille en ménages au deuxième recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) d'avril 1987. Au deuxième degré, on a tiré dans chaque arrondissement les ZD avec probabilités égales. Dans chaque ZD tirée et dénombrée, on a choisi 27 ou 36 ménages (selon le cas) à probabilités égales.
Il n'y avait aucune déviation de conception d'échantillon
Par rapport aux questionnaires saisis, le taux de non-réponses est de 2.4 % ; ce qui reste très faible par rapport aux prévisions qui le situait entre 5 et 10 %. La phase apurement qui a servi de validation définitive a encore permis d’exclure quelques ménages saisis. Sur l’échantillon finale, un taux définitif de non-réponses est de 4,9%.
L'échantillon était stratifié par région, donc il ne peut pas être auto-pondére. Pour rapporter les résultats au niveau national, des pondérations ont été utilisées. La variable "COEFEXT" doit être utilisée pour pondérer les resultats au niveau de ménage
Le questionnaire principal s'organise autour de 16 sections (ou modules) dont chacune cerne un domaine particulier. Pour la clarté de cet outil de collecte, il est précisé chaque fois la population cible visée par chaque module, de manière à s'assurer que l'éligibilité du module ou de la section ne dépendra pas de l'enquêteur ou du superviseur. Les différents modules du questionnaire principal ainsi proposé peuvent être groupés en trois types:
a) les modules concernant tous les individus d'un ménage ; il s'agit de : section 01 (composition et caractéristiques des membres du ménage), section 02 (santé des membres du ménage).
b) Les modules qui seront administrés à une catégorie seulement des individus d'un ménage ; Il s'agit de : Section 03 (instruction des membres du ménage), section 04 (situation d'activité des membres du ménage), section 05.4 (fécondité des femmes âgées de 15-49 ans et plus ), section 06 (anthropométrie et couverture vaccinale ).
c) Les modules relatifs aux données collectives du ménage en tant qu'entité. Dans cette catégorie, se trouvent les sections 00 (identification du ménage), 07 (logement et équipement du ménage), section 08 (migration du ménage), section 05.1 et 05.2 (naissances des 12 derniers mois et décès des 12 derniers mois), section 09 (accessibilité aux infrastructures de base), section 10 (perception des conditions de vie), section 11 (entreprises familiales non agricoles), section12 (patrimoine matériel et financier, épargne et capital social) section 13 (agriculture et activités du monde rural), section 14 (dépenses rétrospectives non alimentaires ) et section 15 (dépenses quotidiennes des ménages).
Start | End | Cycle |
---|---|---|
2001-09-12 | 2001-12-17 | 3 mois |
Le travail sur le terrain a commence le 14 Août 2001 jusqu'a Decembre 2001.
Le personnel responsable de l’opération essentiellement composé des cadres de l’Institut National de la Statistique s’est occupé de la conception, de la supervision des travaux de collecte et d’exploitation, ainsi que de l’analyse des résultats. Parmi les personnels chargés de son exécution, les contrôleurs occupent une place centrale. Leur mission est de jouer un rôle d’intermédiaire entre les concepteurs de l’opération et les exécutants. A ce titre ils doivent maîtriser les différentes phases du projet, les principaux documents méthodologiques, les aspects pratiques et organisationnels afin de pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils alertent les organisateurs sur les problèmes de terrain et veillent au respect des consignes sur le terrain, ce qui les oblige à plus d’effort et de constance au travail. Le suivi et l’encadrement des enquêteurs sont de la responsabilité du contrôleur qui doit assurer cette tâche sur trois aspects à savoir :
• organisationnel,
• technique, et
• pratique.
Sur le plan organisationnel :
• il est responsable de la sensibilisation dans sa zone d’enquête et doit de ce fait prolonger le travail commencé par son superviseur ;
• pour chaque ZD, il communique la liste des ménages à enquêter à chacun de ses enquêteurs et veille au respect de ce choix ;
• il introduit l’enquêteur dans les ménages ou s’assure que cette introduction se passe bien ;
• il s’assure que chaque membre de son équipe dispose du matériel nécessaire au bon déroulement des interviews ;
• il doit indiquer à son superviseur tout changement intervenu dans son calendrier de travail ou de déplacement.
Sur le plan technique le contrôleur doit :
• maîtriser l’environnement de ses zones d’enquête en vue de fournir à son équipe les éléments nécessaires pour bien remplir certaines sections du questionnaire à travers le contrôle des réponses ou l’aide à fournir aux enquêtés pour qu’ils répondent mieux (sections 9, 12, 13, etc.) ;
• rappeler toutes les dispositions techniques indispensables au bon remplissage des questionnaires (il continue la formation de son équipe sur le terrain) ;
• s’assurer que ces dispositions sont systématiquement respectées, et renvoyer éventuellement sur le terrain les questionnaires mal remplis pour correction ou complément d’information ;
• vérifier et codifier les questionnaires, et informer son superviseur quotidiennement si possible du déroulement des opérations dans sa zone d’enquête.
Ce qu’il convient absolument d’éviter :
• N’accumulez jamais des questionnaires sans vérifier ;
• Ne faîtes pas aveuglement confiance à vos enquêteurs (allez vérifier dans le ménage toute information douteuse) ;
• Ne dissimulez jamais le mauvais comportement d’un membre de votre équipe, avec laquelle vous devez tenir régulièrement des réunions ;
La collection est réalisée en deux phases:
Ainsi,Le choix des arrondissements(Yaounde2; yaoundé5, Obala, Bamenda, Mbalmayo)a permis d’enquêter dans les trois différents milieux (urbain, semi urbain et rural) de manière à tester les différents types de questionnaire et de schéma de collecte. Le choix de l’arrondissement de Bamenda dans la province du Nord-Ouest a permis entre autres de tester les outils de collecte de langue anglaise ; ce qui a produit un important résultat secondaire à savoir l’amélioration de la traduction des documents.
Le suivi de la collecte était assuré par trois responsables qui avaient chacun quatre régions à superviser. La première mission de suivi des opérations de collecte a donné lieu à une évaluation minutieuse au terme de laquelle une note technique intitulée " liste minimale de contrôles de cohérence à effectuer sur chaque questionnaire avant son envoi à Yaoundé " a été rédigée par l'équipe technique et diffusée auprès des douze superviseurs régionaux. La mission de supervision de la Banque Mondiale sur le déroulement de l'enquête conduite par Madame Ghislaine Délaine du 10 au 27 novembre 2001 a, sur la base de cette note, évalué le déroulement de l'enquête auprès de quelques équipes de collecte à Yaoundé, Douala, Nkongsamba, Bafoussam et Bafia.
Cette évaluation consistait à présenter les insuffisances que la note voulait faire corriger et à discuter avec les contrôleurs et enquêteurs pour trouver des solutions appropriées aux autres problèmes techniques qu'ils rencontrent et qui ne figurent pas dans la note suscitée. Pour ce qui est des dépenses et acquisitions quotidiennes, la collecte des données sur des relevés des dépenses rétrospectives sur les 3, 6 ou 12 derniers mois dépendait des postes de la nomenclature des dépenses. Et son organisation et sa durée au sein des ménages retenus étaient fonction des milieux. Ainsi, en milieu urbain et semi urbain, les relevés des dépenses ont duré 15 jours dans chaque ménage avec six passages au total ; à chaque passage, l'enquêteur relève les dépenses et les acquisitions des trois derniers jours à l'aide des carnets de compte tenus par certains membres du ménage et des compléments d'informations obtenus par interviews. En milieu rural l'enquêteur fait deux passages ; le premier passage permet de relever les dépenses et acquisitions quotidiennes des sept derniers jours alors que le deuxième passage effectué trois jours après permet de relever les dépenses et acquisitions des trois derniers jours depuis le dernier passage.
La saisie des données de la deuxième enquête camerounaise auprès des ménages s'est faite avec le logiciel CSPRO. Ce logiciel a été élaboré grâce à l'association des programmeurs d'U.S Census Bureau, de Macro International et de Serpro S.A. Il puise ses origines du logiciel CENTS et possède un module convivial de saisie de données par rapport à IMPS, RODEPC et autres logiciels de saisie. La saisie a nécessité le concours d'une équipe de 48 personnes constituées de 3 superviseurs de saisie, 3 contrôleurs de saisie, 3 moniteurs de saisie et 39 opérateurs de saisie. Trois équipes travaillant de façon rotative à raison de 5 heures par équipe et par jour ont été formées. Chaque équipe est donc constituée de 13 opérateurs de saisie et d'un contrôleur de saisie. A la suite de la formation des opérateurs de saisie qui a duré une dizaine de jours, la saisie proprement dite a commencé trois semaines après le début de la collecte des données sur le terrain. La saisie des premiers questionnaires a permis non seulement aux opérateurs de se familiariser aux véritables questionnaires remplis sur le terrain, mais aussi de déceler des incohérences dans le remplissage des questionnaires. Toutes ces incohérences et manquements dans le remplissage des premiers questionnaires ont été récapitulés dans une note transmise à chaque superviseur de terrain afin d'attirer son attention sur les types d'erreurs commises par ses enquêteurs lors du remplissage des premiers questionnaires. Au bout de trois mois de travail, 11278 questionnaires ménages ont été saisis. Les questionnaires non saisis sont ceux qui ne fournissaient aucune information sur les caractéristiques du ménage (section 01 à 15). Par contre certains questionnaires bien que remplis partiellement ont été néanmoins saisis. Le choix a été fait pour la réalisation d'une saisie contrôlée au lieu d'une double saisie. A la fin de la saisie, 30 opérateurs de saisie ont été retenus pour la phase d'apurement des fichiers.
L'apurement s'est terminée par la validation des données au cours de laquelle quelques indicateurs de structure de l'ECAM II ont été comparés à des données d'autres sources pour juger globalement de la vraisemblance du contenu du fichier des données de cette enquête. Dans ce cadre, on a fait appel aux données de différentes sources notamment le RGPH de 1987, l'EDS et l'ECAM I. La comparaison porte sur les indicateurs socio démographiques et les structures de consommation.
La population totale estimée à 15 473 000 personnes reste cohérente par rapport aux autres sources retenues. Elle est au même niveau que celle que donneraient les projections en mi 2001 en appliquant aux résultats du 2ème RGPH un taux de croissance annuel moyen de 2,9% (15 659 000). Par rapport à la structure par sexe et par âge, les différentes sources sont également concordantes.
La population totale estimée à 15 473 000 personnes reste cohérente par rapport aux autres sources retenues. Elle est au même niveau que celle que donneraient les projections en mi 2001 en appliquant aux résultats du 2ème RGPH un taux de croissance annuel moyen de 2,9% (15 659 000). Par rapport à la structure par sexe et par âge, les différentes sources sont également concordantes. S’agissant de la taille moyenne des ménages estimée à 5,0 personnes, elle révèle une tendance à la baisse observée depuis l’EDS de 1998. En effet, après une augmentation déjà observée à Yaoundé en 1993 lors de l’enquête 1-2-3 sur l’emploi et le secteur informel et confirmée à l’ECAM I en 1996 comme résultant des regroupements de familles imputables à des mesures d’ajustement face à la crise, la tendance s’inverserait depuis 1998 eu égard aux résultats de l’EDS II. Sur un plan plus technique, il peut aussi se faire que le poids très important des ménages à faible taille dans l’échantillon soit incriminé. C’est le prochain RGPH qui permettra de vérifier cette hypothèse. La consommation finale annuelle des ménages évaluée suivant l’optique SCN 93 à 4 677 milliards de francs courants à partir de l’enquête ECAM II en 2001 est tout à fait comparable aux estimations de la consommation finale privée chiffrée par les comptes nationaux du Cameroun à 4 565 milliards de francs courants pour l’exercice 2000/2001.
Name | Affiliation | URL |
---|---|---|
Institut National de la Statistique | Ministère de L’Économie et des Finances | http://www.statistics-cameroon.org |
L'utilisation des données doit être mentionnée par l'inclusion d'une référence bibliographique contenant au minimum:
Example:
Institut National de la Statistique du Cameroun. Deuxième Enquête Camerounaise Auprès des Ménages 2001-2002. Ref. CMR_2001_ECAM-II_v01_M. Dataset téléchargé à partir de [source] le [date].
L'utilisateur des données reconnait que le producteur des données, le distributeur agréé, ainsi que les bailleurs de fonds ayant contribué au financement de la production de ces données, ne sont nullement responsables de l'utilisation qui sera faite de ces données, ni des interprétations et conclusions dérivées de leur analyse et utilisation.
Name | Affiliation | URL | |
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Directeur Général | Institut National de la Statistique | josephtedou@yahoo.fr | http://www.statistics-cameroon.org |
Directeur Général Adjoint | Institut National de la Statistique | sejgb@yahoo.fr | http://www.statistics-cameroon.org |
DDI_CMR_2001_ECAM-II_v01_M
Name | Role |
---|---|
International Household Survey Network | Production de documentation |
2006-10-05
Version 03 (février 2016)
Version 02 (July 2013) - Version adoptée de DDI "CMR-INS-ECAM2-2001-DDI".